Soixante-six journalistes ont perdu la vie en exerçant leur métier en 2011, rapporte l'association Reporters sans frontières dans son rapport annuel.

Soixante-six journalistes ont perdu la vie en exerçant leur métier en 2011, rapporte l'association Reporters sans frontières dans son rapport annuel.

L'année 2011 a été particulièrement cruelle pour les journalistes: révoltes arabes, mouvements des indignés, tsunami, inondations,catastrophe de Fukushima… Les professionnels de l'information ont payé lourdement leur tribut à l'actualité. 66 d'entre eux sont morts à cause de leur métier en 2011, écrit Reporters sans frontières, ce qui représente une augmentation de 16% par rapport à 2010. Rien qu'au Moyen-Orient, ce sont 20 journalistes qui ont perdu la vie.
Le lieu le plus dangereux cette année a été la place Tahrir au Caire. Plus de 200 actes de violence y ont visé des journalistes. Les femmes ont particulièrement souffert, avec plusieurs cas de viols et d'agressions sexuelles. De manière générale, toutes les contestations dans les pays arabes ont donné lieu à des violences contre les professionnels de l'information. En Syrie, tous les journalistes étrangers ont été expulsés, forçant les internautes à reprendre le flambeau de la diffusion d'information à leurs risques et périls: «Beaucoup d'entre eux ont été victimes d'enlèvements, de tortures, de violences», rappelle l'association.
RSF dénonce aussi le silence des Occidentaux: «Bahrein est un exemple de censure de l'information qui a réussi grâce à la complicité de la communauté internationale, qui n'a rien dit». «Un blogueur arrêté par un tribunal militaire est toujours en prison. Un dirigeant de journal et un internaute ont payé la censure de leur vies», alors que le gouvernement réprimait sévèrement les manifestations.

Les internautes, nouvelles victimes de la liberté de l'information

Les internautes ont été particulièrement visés par les violences cette année ; souligne l'association. 199 ont été arrêtés, 62 ont été victimes de violence, 5 ont été tués. Deux d'entre eux ont été tués au Caire, les trois autres au Mexique, où la guerre entre cartels de la drogue et forces gouvernementales fait des ravages.
Le pays le plus dangereux pour les journalistes reste pour la seconde année consécutive le Pakistan, où 10 journalistes ont trouvé la mort, assassinés, en 2011, le dernier en date le 5 novembre.
Le rapport de Reporters sans frontières montre une tendance générale inquiétante en ce qui concerne la liberté de la presse. Après une période de baisse sensible à la fin de années 90 (23 morts en 1998), les violences contre les journalistes ont augmenté fortement depuis 2004, avec un nombre de morts supérieur à 50 chaque année.
Révoltes dans le monde arabe


http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/22/01003-20111222ARTFIG00291-les-revoltes-arabes-mortelles-pour-les-journalistes.php

Églises et mosquées, clochers et minarets

Églises et mosquées, clochers et minarets

Maurice Borrmans, 22/11/2011
La querelle engendrée par le referendum suisse du 29 novembre 2009 et son refus final de voir des minarets rendre l’islam trop visible dans l’espace helvétique n’est pas sans poser bien des questions aux opinions publiques européennes et aux responsables civils et religieux des pays occidentaux. Pour ce faire, il nous faut raison garder et surtout bien distinguer les choses : autant églises et mosquées sont requises pour que chrétiens et musulmans y puissent prier selon leurs rites propres et dans la dignité de leur foi, autant clochers et minarets s’avèrent être des éléments architecturaux secondaires dont il convient d’apprécier exactement la nécessité et l’importance. Jean Paul II, lors de sa visite historique à la Mosquée des Omeyyades de Damas, le 6 mai 2001, y a déclaré que « les lieux de prière chers aux musulmans comme aux chrétiens sont comme des oasis où les hommes vont à la rencontre de Dieu Miséricordieux le long du chemin pour la vie éternelle et de leurs frères et sœurs unis par le lien de la religion ». Telle est bien la fonction éminemment religieuse des églises et des mosquées, ainsi que des synagogues. Et c’est bien pourquoi, en 2005, le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise, a voulu intitulé Oasis sa revue interreligieuse et multilingue, bi-annuelle, qui s’efforce de réunir, en sa rédaction, responsables chrétiens et penseurs musulmans.
Lieux de culte, lieux de prière, lieux sacrés
Eglises et temples permettent partout aux catholiques et aux orthodoxes, ainsi qu’aux protestants et aux luthériens de se rassembler pour l’eucharistie ou la sainte cène, chaque jour et/ou le dimanche, tout comme il leur est possible de vivre des moments importants de leur culte en des chapelles particulières ou en des lieux plus discrets. Il est certain que cathédrales, basiliques et églises s’inscrivent dans le paysage architectural des villes et des villages d’Europe depuis des siècles, y manifestant ainsi l’importance du patrimoine chrétien pour celle-ci. Les mosquées médiévales ou maghrébines à nombreuses nefs collatérales, prolongeant parfois une vaste cour dont les côtés abritent un cloître continu, s’inscrivent volontiers dans le monde arabe, alors que les mosquées à grande coupole centrale, à l’imitation de l’ancienne église Sainte Sophie de Constantinople, manifestent partout l’influence de l’architecture ottomane dans le monde turc et une partie du Moyen-Orient.
Églises et mosquées se présentent néanmoins partout en des formes très variées, car « les lieux de prière » des chrétiens et des musulmans correspondent à des édifices très diversifiés en fonction de leur liturgie quotidienne ou hebdomadaire, d’autant plus que le dimanche est central pour les premiers puisqu’ils y célèbrent la résurrection de Jésus Christ, leur Seigneur et Sauveur, tandis que le vendredi voit les musulmans rassemblés en leurs mosquées pour la prière du milieu du jour qu’enrichit une double homélie de leur imâm-prédicateur. Certes, les catholiques peuvent se retrouver pour prier les « heures » (laudes et vêpres surtout) en tous lieux, privés ou publics, et pour célébrer l’eucharistie en tout endroit, privé ou public, dont la décence et le recueillement s’avèrent adaptés à sa célébration.
Il n’empêche que l’église dite paroissiale est d’ordinaire le lieu sociologiquement privilégié et architecturalement visible où la communauté chrétienne se retrouve pour prier les « heures » et célébrer l’eucharistie, d’autant plus qu’elle y garde le « saint sacrement » à la disposition de tous pour l’adoration et la communion. L’eau bénite, disponible pour tous, à son entrée, y rappelle que c’est un lieu sacré où d’ordinaire se réalise l’initiation chrétienne grâce au baptême, qui y est témoin de l’entrée dans la communauté. C’est pourquoi le baptistère y est toujours un élément essentiel de son architecture.
Mosquées de proximité et mosquées cathédrales
Les mosquées sont habituellement accompagnées, à leur entrée, de salles d’ablution où les croyants, hommes et femmes en salles séparées, font leurs purifications mineures (lavement des pieds, des mains et du visage) : c’est pourquoi on y entre pieds nus et on y marche sur des tapis, après avoir laissé les chaussures à l’entrée, car tout doit y demeurer propre. Le musulman y accomplit sa prière, orienté vers La Mecque que lui désigne la petite abside appelée mihrâb, auprès de laquelle se trouve d’ordinaire la chaire à prêcher (minbar) du vendredi. Telle est la structure de toute mosquée, et les salles de prière doivent s’y conformer lorsqu’il s’agit d’adapter à cet usage des locaux édifiés pour d’autres buts.
En outre, au cœur même de la cité, si les chrétiens disposent, en sus des églises paroissiales, d’une grandiose cathédrale, de même les musulmans voient s’élever, au centre de leur cité traditionnelle qui dispose de nombreuses « mosquées de proximité », une « mosquée cathédrale (jâmi‘) » appelée à rassembler le peuple lors des grandes fêtes de l’année (« petite fête » de la fin de ramadân, « grande fête » du pèlerinage à La Mecque).Tout comme il y a mille manières d’aménager et d’orner les lieux chrétiens de la liturgie eucharistique et de la psalmodie des « heures », de même en est-il pour les lieux musulmans de prière, bien que l’esthétique y soit conçue très différemment chez les uns et les autres. Si les catholiques privilégient tableaux et statues comme autant de « signes » à méditer, les musulmans ne connaissent que les jeux de la calligraphie qui exaltent les versets coraniques. Qu’en est-il alors de la prière musulmane, appelée salât, laquelle est toujours la même en ses gestes et ses formules, répétant plusieurs unités (rak‘a-s), suivant l’importance relative de chacune des cinq prières prescrites pour chaque jour, quand il s’agit du musulman pratiquant. D’ordinaire, cette prière demande cinq ou dix minutes et peut se réaliser sous forme individuelle en quelque lieu que ce soit et se prolonger par la récitation de quelques versets coraniques.
Il faut donc distinguer les lieux de prière temporaires, dûs à l’initiative privée, les salles de prière (musallâ-s) permanentes (parfois liées à un « centre culturel islamique » doté d’une école coranique et de services sociaux) et les mosquées (masjid-s) construites en tant que telles. D’ordinaire les statistiques officielles ne prennent en compte que ces deux derniers types de lieux de prière, comme le fait l’ensemble des études récentes publiées par Stefano Allievi, Mosques in Europe, Why a solution has become a problem ? A bien interpréter les résultats des enquêtes rassemblées dans cet ouvrage, on aboutit à des constatations inattendues, qui peuvent être considérées comme rassurantes
En effet, selon cet ouvrage, la situation se présente globalement comme suit dans les principaux pays d’Europe occidentale.
  • L’Allemagne (81.900.000 hab.) compte 3.400.000 musulmans, soit 4 % de sa population, avec 2.600 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.269 musulmans.
  • La France (65.400.000 hab.) compte 4.200.000 musulmans, soit 6,5 % de sa population, avec 2.100 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.571 musulmans. 
  • La Grande Bretagne (61.800.000 hab.) compte 2.400.000 musulmans, soit 3,9 % de sa population, avec 1.500 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.600 musulmans.
  • L’Italie (60.200.000 hab.) compte 1.300.000 musulmans, soit 2,2 % de sa population, avec 764 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.702 musulmans.
  • L’Espagne (46.200.000 hab.) compte 1.000.000 musulmans, soit 2 % de sa population, avec 668 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.347 musulmans. 
    • L’annexe qui suit le présent article fournit les statistiques correspondantes pour les autres pays de l’Union européenne.
    Annexe

    • Les Pays Bas (16.500.000 hab.) compte 1.000.000 musulmans, soit 6,1 % de sa population, avec 432 lieux de culte islamiques, soit un pour 2.315 musulmans.
    • La Grèce (11.200.000 hab.) compte 300.000 musulmans, soit 2,2 % de sa population, avec 400 lieux de culte islamiques, soit un pour 625 musulmans.
    • Le Portugal (10.700.000 hab.) compte 40.000 musulmans, soit 0,4 % de sa population, avec 33 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.212 musulmans.
    • La Belgique (10.600.000 hab.) compte 500.000 musulmans, soit 4,2 % de sa population, avec 330 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.364 musulmans.
    • La Suède (9.400.000 hab.) compte 400.000 musulmans, soit 4,2 % de sa population, avec 50 lieux de culte islamiques, soit un pour 8.000 musulmans.
    • L’Autriche (8.400.000 hab.) compte 300.000 musulmans, soit 3,6 % de sa population, avec 200 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.500 musulmans.
    • La Suisse (7.300.000 hab.) compte 400.000 musulmans, soit 5,4 % de sa population, avec 100 lieux de culte islamiques, soit un pour 4.000 musulmans.
    • Le Danemark (5.500.000 hab.) compte 190.000 musulmans, soit 3,5 % de sa population, avec 115 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.652 musulmans.
    • La Finlande (5.400.000 hab.) compte 40.000 musulmans, soit 0,7 % de sa population, avec 40 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.143 musulmans.
    • La Norvège (4.900.000 hab.) compte 120.000 musulmans, soit 2,5 % de sa population, avec 120 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.000 musulmans.
    • Bosnie-Herzégovine (3.800.000 hab.), elle compte 1.500.000 musulmans, soit 40 % de sa population, avec 1.867 lieux de culte islamiques, soit un pour 803 musulmans.

  • Au total, on compterait 16.790.000 musulmans en Europe, avec 10.989 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.528 musulmans.
  • A titre de comparaison, signalons qu’aux Etats-Unis (310.000.000 hab.), il y a entre 5 ou 6 millions de musulmans, avec 1.643 lieux de culte islamiques, soit un pour 3.348 musulmans,
  • et qu’au Maroc, pays islamique (31.600.000 hab.), il y a 19.205 lieux de culte islamiques, soit un pour 1.645.
Les lieux de culte « discrets » sont donc une chose, et les mosquées « visibles » dans le paysage en sont une autre. N’en est-il pas de même pour les lieux de culte catholiques dont l’édification a été autorisée dans les pays du Golfe, du Kuwayt à l’Oman ? 
Il s’agit de grands immeubles sans clocher particulier ni signe distinctif extérieur où se rassemblent les chrétiens pour l’eucharistie et les autres formes de prière liturgique : nulle manifestation extérieure n’y est envisagée, mais de vastes espaces privés y sont entourés d’un mur de clôture pour les rassemblements et les manifestations à l’air libre et à l’usage interne.
Seules les mosquées édifiées comme telles, avec minaret sur rue, dans les grandes villes d’Europe occidentale, témoignent d’une visibilité recherchée dans le paysage architectural. Selon les conditions administratives de chaque pays et les formes d’organisation interne des communautés musulmanes et de leur auto- ou hétéro-financement, ces mosquées témoignent à leur manière d’une intégration plus ou moins réussie ou d’une dépendance extérieure qui n’est pas sans poser des problèmes.
Mais où qu’elles soient édifiées, églises et mosquées sont des oasis accueillantes à ceux et à celles qui les visitent avec respect et y assistent au culte avec déférence, bien qu’il faille regretter qu’en pays de tradition mâlikite (Afrique du Nord) l’entrée des mosquées soit interdite aux non musulmans.

Mission du clocher et du minaret
Mais que dire des clochers et des minarets ? Le fait est qu’ils ne sont pas essentiels au « lieu de prière » des chrétiens et des musulmans. Le clocher est une tour qui pointe vers le ciel la structure de l’église elle-même, mais sa fonction relève du recours à ses cloches qui marquent le temps (comme le fait une horloge) et informe des heures de la messe ainsi que des angelus : rien qui ressemblerait à l’affirmation du credo chrétien auprès des habitants du voisinage. Venant du mot arabe manâra, qui signifie « phare », le minaret, de formes diversifiées selon qu’il est massif à la maghrébine ou élancé à l’ottomane, s’appelle, en arabe, mi’dhana, car c’est de son sommet que la voix du muezzin, cinq fois par jour, appelle à la prière les musulmans du voisinage, en leur répétant plusieurs fois la formule même de la profession de foi islamique, ce qui est tout autre chose qu’une sonnerie de cloches.
Il est certain que, dans les villes modernes, clochers et minarets sont invités à ne pas se faire entendre trop tôt le matin ou très tard le soir, mais encore faut-il bien distinguer leur finalité religieuse :
le clocher respecte la foi personnelle de ceux et de celles qui entendent ses cloches, alors que le muezzin oblige ceux et celles qui écoutent sa voix à entendre et à supporter, convaincus ou résignés, l’affirmation de sa foi islamique, ce qui est asez différent. Là encore ne convient-il pas que, de part et d’autre, on dialogue et on s’explique, d’autant plus que ne manquent pas aujourd’hui les horloges, montres et autres « marqueurs du temps » que la modernité a mis à la disposition individuelle de tous.
Il est aussi vrai que clochers et minarets ont, de surplus, été investis d’une mission de visibilité architecturale dont il faut savoir tenir compte, dans le cadre des traditions locales de l’urbanisme des cités où vivent chrétiens et musulmans, en groupes majoritaires ou minoritaires.
Ne sont-ils pas devenus des « symboles par excellence », d’identité ou de pouvoir ? Certains se sont même parfois employés à les voir rivaliser en hauteur et en importance ! S’il est donc absolument nécessaire d’assurer à tous les croyants, musulmans et chrétiens, des lieux de culte décents et beaux qui correspondent aux exigences des rites qui leur sont respectifs, car tous ont droit à la « liberté de culte », encore faut-il relativiser le rôle secondaire des clochers et des minarets et en mesurer exactement le degré d’utilité et de signification pour les uns et les autres.
Déjà, au cours de l’histoire, les simples « tours », communales ou patriciennes, sont toujours apparues comme les signes d’une certaine affirmation politique. Il en est parfois de même, plus ou moins, des clochers et des minarets, surtout si leur constructiontion relève d’une manifestation ostentatoire et exprime une « prise de possession » du paysage. Il est donc souhaitable que les responsables des commuanutés religieuses et des sociétés civiles dialoguent à ce sujet en toute vérité et amitié. Il n’en reste pas moins vrai qu’églises et mosquées sont appelées à être partout des lieux de prière et des oasis de silence : elles se doivent d’être des « lieux ouverts » de paix et de méditation au cœur de nos cités.
Dans le monde chrétien, bien des églises paroissiales voient (ou toutes devraient voir), matin et soir, un groupe de catholiques prier laudes et vêpres au nom des habitants du quartier ou de la ville, rappelant ainsi à tous qu’elles sont des lieux d’intercession à vocation médiatrice entre la cité des hommes et la « cité de Dieu ».
Maurice Borrmans

http://www.oasiscenter.eu/ar/node/7521

L’Eglise cherche une réponse aux demandes de débaptisation

L’Eglise de France cherche une réponse aux demandes de débaptisation
Officiellement, l’épiscopat ne dispose d’aucune statistique pour évaluer précisément ces demandes, qui arrivent dans tous les diocèses français, mais une étude menée en 2008 faisait état d’un millier de débaptisations par an.
Même marginal, le sujet est sensible pour l’Église de France qui cherche à répondre à ces demandes de manière pastorale.
Anticipons ce phenomene au Liban ,Comment?

utilisation inacceptable de l'image du Saint Père,

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, avait critiqué "une utilisation inacceptable de l'image du Saint Père, manipulée et instrumentalisée dans le cadre d'une campagne publicitaire à des fins commerciales", à propos de l'image montrant un baiser à pleine bouche avec l'imam sunnite de l'université égyptienne Al-Azhar, Ahmed el Tayyeb.

Ces photomontages, réalisés pour la nouvelle campagne publicitaire de Benetton appelée "UNHATE" ("non-haine"), ont été présentés à Paris par Alessandro Benetton, vice-président de Benetton Group. Ils devaient être placardés sur les magasins du groupe dans le monde entier. Il s'agit d'images symboliques - avec une touche d'espérance ironique et de provocation constructive - pour promouvoir une réflexion sur la manière dont la politique, la foi, les idées, même si elles sont opposées et diverses, peuvent amener au dialogue et à la médiation", s'est défendu Benetton.


Celle du pape et de l'imam a été brièvement déployée sous forme de banderole par quatre jeunes gens et photographiée sur un pont, près du château Saint-Ange, à deux pas du Vatican. Une autre image choc a été déroulée devant la cathédrale de Milan montrant le président américain Barack Obama embrassant son homologue chinois Hu Jintao. Peu après la diffusion des images sur internet en Italie, des catholiques avaient réclamé la suspension de cette campagne publicitaire. "Est-il possible que Benetton ne puisse concevoir quelque chose de mieux?", a déploré Luca Borgomeo, président de l'Association des téléspectateurs catholiques italiens. Pour le Vatican, la campagne de Benetton était une "démonstration évidente de comment dans une publicité on peut violer les règles élémentaires du respect envers la personne pour attirer l'attention à travers une provocation".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/16/97001-20111116FILWWW00640-benetton-retire-la-photo-du-pape.php

Le premier débaptisé de France

Dans la Manche, René Lebouvier est le premier débaptisé de France. Dans notre pays, chaque année, un millier de personnes demandent à être débaptisées.

A 71 ans, René Lebouvier est le premier «débaptisé» de France. Invité vendredi d'Yves Calvi sur RTL, il relate sa longue croisade tranchée par la justice le 6 octobre dernier. Ce jour-là, le Tribunal de grande instance de Coutances (Manche) lui donne raison. Depuis des années, ce libre-penseur mène une quête pour que son nom soit effacé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis qu'il avait en 1940 reçu ce sacrement.
Le tribunal estime que la présence du nom du plaignant dans les registres de baptême est contraire aux principes garantissant la vie privée. «Je suis d'un milieu très catholique. Au départ, j'avais saisi la CNIL qui m'avait dit que c'était impossible. Le curé de Fleury, mon village me disait la même chose», confie-t-il sur RTL.


http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/18/01016-20111118ARTFIG00632-rene-lebouvier-premier-debaptise-de-france.php

Australie : le numérique pour sauver l'industrie du livre

Australie : le numérique pour sauver l'industrie du livre

Selon PricewaterhouseCoopers, en 2011, l'industrie du livre australienne a perdu 280 millions de dollars (environ 208 millions d'euros) de vente au profit de détaillants étrangers. Un rapport d'un groupe de réflexion autour de la stratégie pour l'industrie du livre, mandaté par le gouvernement, estime qu'en 2014 cette perte pourrait atteindre 500 à 800 millions de dollars (environ 372 à 596 millions d'euros).

En 2010, le secteur du livre pesait 2,3 milliards de dollars (environ 1,7 milliard d'euros) dont 35 millions de dollars (environ 26 millions d'euros) soit 1,5 % provenant de la vente d'ebooks. Selon le rapport en 2014, la vente d'ebooks devrait représenter 24,6 % avec 150 à 490 millions de dollars (environ 111 à 365 millions d'euros) sur un marché total estimé à 2,8 milliards de dollars (environ 2 milliards d'euros).

Le siège de « Charlie Hebdo » ravagé par un incendie
À la veille de la publication d’un numéro rebaptisé « Charia Hebdo » représentant en Une la caricature du prophète de l’islam Mohammed, les locaux de l’hebdomadaire satirique ont été partiellement détruits par les flammes.
La piste criminelle est privilégiée par la police.
Avec cet article
Un incendie a détruit dans la nuit du mardi 1er  au mercredi 2 novembre la rédaction et les outils de production de l’hebdomadaire Charlie Hebdo , installés dans le XXe  arrondissement de Paris. L’incendie a été maîtrisé et n’a fait aucun blessé. Il a été provoqué par un jet de « cocktail molotov », selon une source policière.
L’enquête ne fait que débuter, mais le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, qui s’est rendu sur place le 2 novembre, a condamné « ce qu’il faut bien appeler un attentat ». Personne n’a été interpellé, mais « la police nous dit que deux personnes ont été vues en train de partir peu de temps avant le déclenchement de l’incendie », a précisé le dessinateur Charb, directeur de la publication.
L’hebdomadaire satirique avait décidé de faire de Mohammed, le prophète de l’islam, le « rédacteur en chef » de son numéro du mercredi 2 novembre. L’objectif était de « fêter » de façon ironique la victoire aux élections constituantes tunisiennes du parti islamiste Ennahda. Sous-titré Charia Hebdo , le journal revenait également sur la volonté du Conseil national de transition libyen de faire de la charia la principale source de sa législation. En Une, un dessin représente une caricature du prophète musulman menaçant son lecteur de « 100 coups de fouet si vous n’êtes pas morts de rire ! ».

« Pour le printemps arabe, contre l’hiver des fanatiques »

Sans vouloir « préjuger des responsabilités de cet attentat », Claude Guéant a déclaré « qu’un certain nombre de messages de menaces qui ont été reçus par Charlie Hebdo  amène à ne pas négliger » la piste des intégristes musulmans. « Sur Twitter et Facebook, a précisé Charb, on a reçu pas mal de lettres de protestation, de menaces, d’insultes » à la suite de l’annonce de la publication de ce numéro du journal. La direction s’apprêtait à transmettre ces missives à la police.
Par ailleurs, son site Internet a également été piraté et remplacé par une photo de la mosquée de La Mecque en plein pèlerinage, avec ce slogan : « No God but Allah » (« Pas d’autre Dieu qu’Allah »). La rédaction de l’hebdomadaire a assuré « être contre tous les intégrismes religieux, mais pas contre les musulmans pratiquants ». « Nous sommes pour le printemps arabe, contre l’hiver des fanatiques », a-t-elle ajouté.
Charlie Hebdo  avait déjà reçu des menaces en 2006 lors de la publication des caricatures de Mohammed qui avaient fait scandale dans le quotidien danois Jyllands-Posten , mais elles n’avaient « jamais abouti à rien », a souligné Charb. Le directeur de la publication de l’époque, Philippe Val, avait été relaxé en 2008 après une plainte de la Grande Mosquée de Paris et de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), la justice ayant jugé que les caricatures ne constituaient pas « une injure » à l’égard des musulmans car elles visaient « clairement une fraction » de la communauté musulmane.

Incendie unanimement condamné

L’incendie a été unanimement dénoncé par des personnalités de droite et de gauche, des associations antiracistes et par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Ce dernier a toutefois rappelé que « caricaturer le prophète est considéré comme une offense pour les musulmans ». Le premier ministre, François Fillon, a fait part de son « indignation », tandis que le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, a estimé « qu’il n’y a pas de démocratie sans irrévérence, sans parodie ou sans satire ».
« Le fondamentalisme religieux sous toutes ses formes doit être dénoncé », a réagi François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, ajoutant que « le combat pour la liberté d’expression demeure, hélas, d’une désolante actualité ».
Provisoirement hébergé dans les locaux de Libération , le journal n’est pas certain de sortir à nouveau mercredi 9 novembre. S’il paraît, le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo , compte proposer comme manchette : « Même pas peur ». En attendant, le journal tiré à 75 000 exemplaires s’est arraché au matin du 2 novembre dans les points de vente et un nouveau tirage est en cours.
STÉPHANE DREYFUS (avec AFP)

La Turquie s’engage dans la restitution des biens aux non musulmans


Le premier ministre a décidé la restitution des biens immobiliers appartenant à des fondations religieuses non musulmanes et confisqués par l’État.

« Selon le décret publié fin août au journal officiel, les fondations ont un a... BULENT KILIC / AFP

« Selon le décret publié fin août au journal officiel, les fondations ont un an pour exiger des compensations ou récupérer leurs biens ».

L’État turc veut en effet répondre ainsi aux critiques des pays européens.

Les biens appartenant à l’Église catholique latine ne sont pas concernés du fait de l’absence de reconnaissance juridique de l’Église.

وثيقة الأزهر بشأن مستقبل مصر

Al-Azhar, 19/06/2011
بمبادرة كريمة من الأستاذ الدكتور أحمد الطيب شيخ الأزهر اجتمعت كوكبة من المثقفين المصريين علي اختلاف انتماءاتهم الفكرية والدينية مع عدد من كبار العلماء والمفكرين في الأزهر الشريف, وتدارسوا خلال اجتماعات عدة مقتضيات اللحظة التاريخية الفارقة التي تمر بها مصر بعد ثورة الخامس والعشرين من يناير وأهميتها في توجيه مستقبل مصر نحو غاياته النبيلة وحقوق شعبها في الحرية والكرامة والمساواة والعدالة الاجتماعية.
وقد توافق المجتمعون علي ضرورة تأسيس مسيرة الوطن علي مبادئ كلية وقواعد شاملة تناقشها قوي المجتمع المصري وتستبصر في سيرها بالخطي الرشيدة لتصل في النهاية إلي الأطر الفكرية الحاكمة لقواعد المجتمع ونهجه السليم.
واعترافا من الجميع بدور الأزهر القيادي في بلورة الفكر الاسلامي الوسطي السديد فإن المجتمعين يؤكدون أهميته واعتباره المنارة الهادية التي يستضاء بها, ويحتكم إليها في تحديد علاقة الدولة بالدين وبيان أسس السياسة الشرعية الصحيحة التي ينبغي انتهاجها ارتكازا علي خبرته المتراكمة وتاريخه العلمي والثقافي الذي ارتكز علي الأبعاد التالية:
البعد الفقهي في إحياء علوم الدين وتجديدها طبقا لمذهب أهل السنة والجماعة الذي يجمع بين العقل والنقل ويكشف عن قواعد التأويل المرعيةللنصوص الشرعية.
البعد التاريخي لدور الأزهر المجيد في قيادة الحركة الوطنية نحو الحرية والاستقلال.
البعد الحضاري لإحياء مختلف العلوم الطبيعية والآداب والفنون بتنوعاتها الخصبة.
البعد العملي في قيادة حركة المجتمع وتشكيل قادة الرأي في الحياة المصرية.
البعد الجامع للعلم والريادة والنهضة والثقافة في الوطن العربي والعالم الإسلامي. وقد حرص المجتمعون علي أن يستلهموا في مناقشتهم روح تراث أعلام الفكر والنهضة والتقدم والإصلاح في الأزهر الشريف, ابتداء من شيخ الإسلام الشيخ حسن العطار وتلميذه الشيخ رفاعة الطهطاوي إلي الإمام محمد عبده وتلاميذه المجتهدين من أمثال المراغي ومحمد عبد الله دراز ومصطفي عبد الرازق وشلتوت وغيرهم من شيوخ الإسلام وعلمائه إلي يوم الناس هذا.
كما استلهموا في الوقت نفسه إنجازات كبار المثقفين المصريين ممن شاركوا في التطور المعرفي والإنساني, وأسهموا في تشكيل العقل المصري والعربي الحديث في نهضته المتجددة, من رجال الفلسفة والقانون, والأدب والفنون, وغيرها من المعارف التي صاغت الفكر والوجدان والوعي العام, اجتهدوا في كل ذلك وركزوا في وضع القواسم المشتركة بينهم جميعا, تلك القواسم التي تهدف إلي الغاية السامية التي يرتضيها الجميع من عقلاء الأمة وحكمائها, والتي تتمثل في الآتي: تحديد المبادئ الحاكمة لفهم علاقة الإسلام بالدولة في المرحلة الدقيقة الراهنة, وذلك في إطار إستراتيجية توافقية, ترسم شكل الدولة العصرية المنشودة ونظام الحكم فيها, وتدفع بالأمة في طريق الانطلاق نحو التقدم الحضاري, بما يحقق عملية التحول الديمقراطي ويضمن العدالة الاجتماعية, ويكفل لمصر دخول عصر إنتاج المعرفة والعلم وتوفير الرخاء والسلم, مع الحفاظ علي القيم الروحية والإنسانية والتراث الثقافي, وذلك حماية للمبادئ الإسلامية التي استقرت في وعي الأمة وضمير العلماء والمفكرين من التعرض للإغفال والتشوية او الغلو وسوء التفسير, وصونا لها من استغلال مختلف التيارات المنحرفة التي قد ترفع شعارات دينية طائفية او إيديولوجية بعيدة عن ثوابت أمتنا ومشتركاتها تحيد عن نهج الاعتدال والوسطية, وتناقض جوهر الإسلام في الحرية والعدل والمساواة, وتبعد عن سماحة الأديان السماوية كلها.
من هنا نعلن توافقنا نحن المجتمعين علي المبادئ التالية لتحديد طبيعة المرجعية الإسلامية النيرة, التي تتمثل أساسا في عدد من القضايا الكلية, المستخلصة من النصوص الشرعية القطعية الثبوت والدلالة, بوصفها المعبرة عن الفهم الصحيح للدين, ونجملها في المحاور التالية:
أولا: دعم تأسيس الدولة الوطنية الدستورية الديمقراطية الحديثة, التي تعتمد علي دستور ترتضيه الأمة, يفصل بين سلطات الدولة ومؤسساتها القانونية الحاكمة. ويحدد إطار الحكم, ويضمن الحقوق والواجبات لكل أفرادها علي قدم المساواة, بحيث تكون سلطة التشريع فيه النواب الشعب, بما يتوافق مع المفهوم الإسلامي الصحيح حيث لم يعرف الإسلام لا في تشريعاته ولا حضارته ولا تاريخه ما يعرف في الثقافات الأخرى بالدولة الدينية الكهنوتية التي تسلطت علي الناس, وعانت منها البشرية في بعض مراحل التاريخ, بل ترك للناس إدارة مجتمعاتهم واختيار الآليات والمؤسسات المحققة لمصالحهم, شريطة ان تكون المبادئ الكلية للشريعة الإسلامية هي المصدر الأساسي للتشريع, وبما يضمن لأتباع الديانات السماوية الأخري الاحتكام الي شرائعهم الدينية في قضايا الأحوال الشخصية.
ثانيا: اعتماد النظام الديمقراطي, القائم علي الانتخاب الحر المباشر, الذي هو الصيغة العصرية لتحقيق مبادئ الشوري الإسلامية, بما يضمنه من تعددية ومن تداول سلمي للسلطة, وتحديد للاختصاصات ومراقبة للأداء ومحاسبة للمسئولين امام ممثلي الشعب, وتوخي مصالح الناس العامة ومنافعهم المرسلة في جميع التشريعات والقرارات, وإدارة شئون الدولة بالقانون والقانون وحده وملاحقة الفساد وتحقيق الشفافية التامة وحرية الحصول علي المعلومات وتداولها.
ثالثا: الالتزام بمنظومة الحريات الأساسية في الفكر والرأي, مع الاحترام الكامل لحقوق الإنسان والمرأة والطفل, واعتبار المواطنة وعدم التمييز علي اساس من الدين او النوع او الجنس او غير ذلك, مناط التكليف والمسئولية وتأكيد مبدأ التعددية واحترام جميع العقائد الدينية السماوية الثلاث.
رابعا: الاحترام التام لآداب الاختلاف وأخلاقيات الحوار, بحيث يتم اجتناب التكفير والتخوين, وتأثيم استغلال الدين واستخدامه لبعث الفرقة والتنابذ والعداء بين المواطنين, واعتبار الحث علي التمييز الديني والنزعات الطائفية والعنصرية جريمة في حق الوطن, واعتماد الحوار المتكافئ والاحترام المتبادل والتعويل عليهما في التعامل بين فئات الشعب المختلفة, دون أي تفرقة في الحقوق والواجبات بين جميع المواطنين.
خامسا: تأكيد الالتزام بالمواثيق والقرارات الدولية, والتمسك بالمنجزات الحضارية في العلاقات الإنسانية, المتوافقة مع التقاليد السمحة للثقافة الإسلامية والعربية, والمتسقة مع الخبرة الحضارية الطويلة للشعب المصري في عصوره المختلفة, وما قدمه من نماذج فائقة في التعايش السلمي ونشدان الخير للإنسانية كلها.
سادسا: الحرص التام علي صيانة كرامة الأمة المصرية والحفاظ عل عزتها الوطنية وتأكيد الحماية التامة والاحترام الكامل لدور العبادة لأتباع الديانات السماوية الثلاث, وضمان الممارسة الحرة لجميع الشعائر الدينية دون أي معوقات, واحترام جميع مظاهر العبادة بمختلف أشكالها, دون تسفيه لثقافة الشعب او تشويه لتقاليده الأصيلة, وكذلك الحرص التام علي صيانة حرية التعبير والإبداع الفني والأدبي في إطار منظومة قيمنا الحضارية الثابتة.
سابعا: اعتبار التعليم والبحث العلمي مسئولية الدولة ودخول مصر عصر المعرفة وقاطرة التقدم الحضاري, وتكريس كل الجهود لتدارك ما فاتنا في هذه المجالات, وحشد طاقة المجتمع كله لمحو الأمية واستثمار الثروة البشرية وتحقيق المشروعات المستقبلية الكبري.
ثامنا: إعمال فقه الأولويات في تحقيق التنمية والعدالة الاجتماعية ومواجهة الاستبداد ومكافحة الفساد والقضاء علي البطالة ونهضة المجتمع في الجوانب الاقتصادية والبرامج الاجتماعية والثقافية والإعلامية بحيث تكون علي رأس الأوليات التي يتبناها شعبنا في نهضته الراهنة مع اعتبار الرعاية الصحية واجب الدولة تجاه كل المواطنين جميعا.
تاسعا: بناء علاقات مصر بأشقائها العرب ومحيطها الإسلامي ودائرتها الأفريقية خصوصا دول حوض نهر النيل وبقية دول العالم علي اساس التعاون علي الخير المشترك وابتغاء مصلحة الشعوب في إطار من الندية والاستقلال التام, ومتابعة المشاركة في الجهد الإنساني النبيل لتقدم البشرية والحفاظ علي البيئة وتحقيق السلام العادل بين الأمم والتوفيق بين مصالحها المختلفة, مع مناصرة الحق الفلسطيني والحفاظ علي استقلال الإرادة المصرية واستعادة دورها القيادي التاريخي.
عاشرا: تأييد مشروع استقلال مؤسسة الأزهر, وقيام هيئة كبار العلماء باختيار الإمام الأكبر, والعمل علي تطوير مناهج التعليم الأزهري ليسترد دوره الفكري الأصيل, وتأكيد الدور العالمي للأزهر الشريف في مختلف الأنحاء, والاعتداد بجهوده الرشيدة في التقريب بين المذاهب الإسلامية المختلفة.
حادي عشر: اعتبار الأزهر الشريف الجهة المختصة التي يرجع اليها في شئون الإسلام وعلومه وتراثه واجتهادات الفكر الإسلامي, مع عدم مصادرة حق الجميع في إبداء الرأي متي توافرت له الشروط العلمية اللازمة, وبشرط الالتزام بآداب الحوار, واحترام ما توافق عليه علماء الأمة.
ويهيب علماء الأزهر والمثقفون المشاركون في إعداد هذا البيان بكل الأحزاب والاتجاهات السياسية المصرية أن يلتزموا بالعمل علي تقدم مصر سياسيا واقتصاديا واجتماعيا في إطار المحددات الأساسية التي وردت في هذا البيان.
مشيخة الأزهر للشريف
17 رجب 1432 / 19 يونيو (حزيران) 2011
Nouvel épisode dans le bras de fer qui oppose l’ancienne Union catholique internationale de la Presse (l'UCIP) et le Saint-Siège qui l’a sommée de supprimer de son appellation l’adjectif catholique. Les Conseils pontificaux pour les Laïcs et les Communications sociales ont publié le 17 juillet un communiqué conjoint particulièrement sévère. Cette fois la coupe est pleine. L'ICOM, héritier de l'UCIP, n'a pas le droit de porter le titre de "catholique". Une nouvelle organisation de la presse catholique, fidèle à l'Église, devrait voir le jour.

Henri Boulad: Le passage par l’islamisme est incontournable dans le monde arabe

Henri Boulad: Le passage par l’islamisme est incontournable dans le monde arabe: "

Source: Par Jean-Marie Guénois


INTERVIEW – Henri Boulad est directeur du Centre culturel jésuite d’Alexandrie. Il ne voit pas comment le printemps arabe échapperait à des gouvernements à majorité islamiste. Une transition inévitable, selon lui, avant la démocratisation, car les jeunes révolutionnaires n’aspirent pas à ce modèle de société fondé sur la religion.


LE FIGARO. – Vous êtes né à Alexandrie il y a quatre-vingts ans et connaissez particulièrement l’E'gypte. Comment analysez-vous la situation de votre pays ?


Henri Boulad – Cette révolution a été déclenchée par des jeunes de tendance libérale, ouverte et laïque, mais elle a été récupérée dès le quatrième jour par les islamistes. Ils ont écarté les jeunes promoteurs pour les empêcher de parler. Ils ont mis à leur place le cheich al-Qaradawi qu’ils ont fait venir d’Arabie saoudite pour prendre les affaires en main. Cet E’gyptien est non seulement un promoteur mais une grande figure de l’islamisme. La situation actuelle est donc celle d’un bras de fer entre deux courants : les Frères musulmans et les jeunes. Les Frères musulmans ont la force, l’organisation, les racines, le financement ; les jeunes sont fragiles mais déterminés.


Les troubles viennent de reprendre, qui va l’emporter ?


Analyser les forces en présence porte au pessimisme. Mais voir les jeunes, dans la rue, continuer la révolution redonne l’espérance. J’essaie de lire cette révolution sur un plan spirituel et théologique. Et je pense au combat entre David et Goliath. Toutes les chances sont du côté de Goliath mais c’est David qui triomphe car l’affrontement entre force et faiblesse n’est pas toujours du côté de la force. Cela dit, on aura probablement un gouvernement Frères musulmans dans un avenir proche avec un programme qui ira dans le sens de la charia. Mais la démocratisation s’imposera dans un second temps même si elle sera difficile à acquérir car les islamistes ne vont pas démordre.


Vous n’évoquez pas l’armée égyptienne : n’est-elle pas dans un rôle d’arbitre ?


C’est la troisième force et elle permet la transition. Sans elle, l’anarchie régnerait. Ce serait la guerre civile. Il faut donc se réjouir de sa présence mais elle joue un rôle ambigu. Elle était neutre au début mais j’ai l’impression qu’une partie de l’armée est passée du côté des Frères musulmans. Pourtant, elle a toujours été connue pour sa tendance laïque et anti-Frères musulmans.


La perspective de l’arrivée au pouvoir d’islamistes en E’gypte est donc très sérieuse à vos yeux ?


Le risque est très sérieux en E’gypte et dans l’ensemble du monde arabe. A` ce titre, j’ai l’impression que l’Arabie saoudite joue un jeu souterrain, subtil. Elle soutient à milliards les Frères musulmans et les salafistes qui sont encore pire… Elle cherche ainsi à enfourcher le mouvement de ces révolutions et à les islamiser. C’est une opportunité en or pour s’emparer de ce souffle et placer des gouvernements islamistes dans tous ces pays. Il faut dire que ces E’tats avaient jusqu’à présent résisté à cette idéologie car tous les islamistes étaient en prison !


Mais sur quoi vous fondez-vous pour penser que l’islamisme ne serait qu’un passage ?


Le passage par l’islamisme est actuellement incontournable dans le monde arabe. Et il faut admettre cette période où l’islamisme va prendre le pouvoir. Pour combien de temps ? Je ne le sais pas. Sans doute jusqu’à ce que les islamistes démontrent qu’ils sont incapables de gérer les vrais problèmes des pays concernés. Car la charia n’a pas de réponses à apporter aux questions sociales et économiques telles qu’elles se posent aux gens de la rue. Nous n’avons pas besoin de réponses religieuses à des questions aussi pragmatiques et concrètes ! Ensuite, je ne vois pas qu’Israël laisse faire les choses sans intervenir d’une manière ou d’une autre. Pour ce pays, il va falloir limiter les dégâts car une relative stabilité va être remise en question si ces E’tats tombent dans la mouvance islamiste. Et, de ce point de vue, il ne faut pas, non plus, oublier l’Iran… Israël a toujours montré sa détermination et on connaît les faucons israéliens. Je pense même qu’il va y avoir une attaque préventive contre l’Iran. Enfin, et surtout, les jeunes, la modernité sont un mouvement irrésistible ! Tôt ou tard, l’esprit l’emportera. On peut retarder le réveil des peuples. On ne peut pas les bloquer définitivement.


Mais comment pouvez-vous concilier ce pessimisme et cet optimisme ?


Je suis pessimiste à court terme mais optimiste à long terme. En ce moment, tout le monde cherche à placer ses pions: l’Amérique, Israël, l’Arabie saoudite, l’ancien régime toujours aux aguets, l’armée qui ne veut pas perdre ses privilèges, les Frères musulmans. Chacun essaye de tirer la couverture à lui. Mais je crois à la force de l’esprit. Napoléon écrivait: «Il y a deux forces qui mènent le monde : l’esprit et le glaive. La plus forte des deux, c’est l’esprit.» Quand un être humain est déterminé à aller jusqu’au bout, il peut renverser des barrières insurmontables. Une idée peut déstabiliser un empire. Ce qui se joue n’est pas une guerre de religion mais une guerre de civilisation. Il suffit pourtant d’analyser l’histoire. L’islamisme va vers un échec mais cela ne signifie pas qu’il va baisser les armes. En d’autres termes, la faiblesse de l’islamisme est de n’avoir d’autres réponses que celle de la violence. Je reconnais dans l’islam certaines valeurs, le sens de Dieu, le sens de la prière, la soumission, foi profonde, sens de communauté, mais face à ce qui se passe, je vois ce côté religieux de l’islam malheureusement piégé par le côté totalitaire fasciste de l’islam politique.


Mais vous dites pourtant que l’islam politique ne peut avoir de longévité électorale…


L’islam est en conflit avec lui-même. Les deux tendances sont là. Les intellectuels et les jeunes incarnent la tendance d’ouverture de l’islam mais ils se heurtent au mur de l’islam radical. Si l’islam radical se réforme, il se dénature. Et comme le mouvement islamiste est fidèle à ses origines, il va vers l’affrontement. C’est donc une alternative tragique.


Le Maroc veut pourtant démontrer le contraire. Et semble y parvenir ?


Le Maroc ? C’est la seule solution mais ce n’est pas l’islam. Et ce n’est pas moi qui l’affirme, ce sont les salafistes. Pour eux, si l’on ne va pas dans cette ligne, les révolutions seront dans l’impasse.


Vous êtes un chrétien, comment voyez-vous l’avenir de cette communauté au Proche-Orient ?


Les chrétiens étaient 20% au Proche-Orient il y a un siècle. Ils sont 2% aujourd’hui. Il semble que l’islam ait pour objectif de vider la région de toute présence chrétienne. Aujourd’hui, les chrétiens vivent dans l’inquiétude, l’angoisse et la peur d’être attaqués. Beaucoup émigrent ou ne sortent plus, surtout dans les quartiers dangereux, populaires. Mais je ne plaide pas la cause d’une minorité qui est la mienne. Mon combat est pour les chrétiens et pour les musulmans. Il est pour la justice, pour l’égalité et la citoyenneté. C’est là un terrain solide. Je veux que tout être humain ait le droit de choisir en conscience ce qu’il veut croire ou ne pas croire. En ce sens, les chrétiens doivent aujourd’hui prendre fait et cause pour ces révolutions qui vont dans le sens d’un E’tat laïc. Qui ouvrent la porte à un choix libre. Mettons un point final à l’emprise du religieux sur la société. Le problème est que si les révolutions vont dans ce sens, ces pays ne seront plus musulmans, ils seront modernes. Or, un pays moderne en supprimant le religieux de sa Constitution cesse d’être un pays musulman. C’est tout le conflit entre les Frères musulmans et le reste du monde.


* E’galement ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le monde arabe

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Au nom de la tolérance, l’Europe est en train d’ouvrir ses portes à l’intolérance

… Au nom de la tolérance, l’Europe est en train d’ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population.»
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/07/02/message-a-leurope-de-henri-boulad-pretre-en-egypte/
Des femmes ont indiqué dans des messages publiés sur une page Facebook avoir défié vendredi l'interdiction de conduire dans le royaume ultraconservateur, seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire. La campagne Women2Drive, lancée depuis deux mois sur les réseaux sociaux, doit se poursuivre "jusqu'à la publication d'un décret royal autorisant les femmes à conduire", selon la page Facebook des organisateurs. Les femmes, notamment celles disposant d'un permis étranger, sont appelées à agir individuellement. L'objectif est de se démarquer d'un défilé de femmes au volant de voitures en 1990 dont les participantes avaient été interpellées.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/17/les-saoudiennes-defient-le-pouvoir-et-prennent-le-volant_1537608_3218.html#xtor=RSS-3208

Internet "fantôme" ainsi que des systèmes de téléphonie mobile pour permettre aux dissidents de déjouer la censure des régimes dictatoriau

Les Etats-Unis  travaillent sur un projet mondial visant à déployer un Internet "fantôme" ainsi que des systèmes de téléphonie mobile pour permettre aux dissidents de déjouer la censure des régimes dictatoriaux. Voilà ce que rapporte, dimanche 12 juin, le New York Times, dans une enquête menée à partir de documents et de câbles diplomatiques secrets sur une opération digne du plus pur roman d'espionnage.
Selon le quotidien, de jeunes entrepreneurs de Washington cherchent ainsi à mettre au point des équipements électroniques n'attirant pas l'attention et suffisamment compacts pour être transportés dans une valise de voyage ordinaire.

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/06/13/washington-veut-dejouer-la-censure-des-dictatures-avec-un-internet-fantome_1535298_651865.html#xtor=RSS-3208

المواثيق الأخلاقية في الإعلام

قد القى الوزير متري محاضرته امس بعنوان"المواثيق الأخلاقية في الإعلام" ولفت فيها الى "ان الأخلاقيات تحظى باهتمام يتعدى العاملين في المهن الإعلامية، وذلك نظرا الى تعاظم تأثير الإعلام بوسائله المتنوعة والمتطورة بسرعة مذهلة".

وقال:" لقد بات واضحا للكثيرين أننا بتنا نشهد ما يمكن أن نسميه مفارقة الوفرة. فبقدر ما تتكاثر وسائل الإعلام وتتعزز امكانياتها وسرعة انتقال ما يتلقاه القراء والمشاهدون والمستمعون، تضعف امكانية التمييز ويقل الانتباه، فيصعب اختيار ما هو جدير بالتصديق وبالحفظ في الذاكرة واغفال ما يستحسن الاعراض عنه أو نسيانه. ولعلّ كثرة المعلومات التي يوفرها الإعلام لجمهور واسع ليست ضماناً بحد ذاتها للمعرفة. فالمعرفة تفترض تنظيم المعلومات والمفاضلة بينها والتحقق من صحتها وحسن استعمالها. ولكن ذلك لا يحد من تأثير الإعلام، المستدام أحياناً والعابر أحياناً أخرى، على نظرة الناس إلى الواقع الذي يختبرونه أو الذي يستحضرونه من أمكنة أو أزمنة أخرى".

واشار الى ان الحرية والصدقية هما الشرط الاساسي لقيام الإعلام بدوره على أفضل وجه ممكن، وقال:" غير أن ممارستها معرضة للإنزلاق نحو تهديد صدقية الإعلام والإنتقاص من قدرته على القيام بدوره لجهة مساعدة الناس في اكتساب معرفة تسمح لكل منهم أن يكوّن قناعاته بنفسه ويحدد خيارات"ه.

ورأى "ان الحرية في حالة افتراقها عن الصدقية تتحول إلى عبء على الإعلام في تأديته لمهماته"، مؤكدا "ان تقييد الحريات الإعلامية لم يعد مقبولا في العالم المعاصر، ولا هو ممكن بظل سهولة انتقال الخبر والصورة وتعدد وسائطه. فلا يبقى إلاّ التزام المعايير المهنية والتي تضمر قيما أخلاقية، شرطا لصون الحرية وتعزيز الصدقية والثقة ودرء للفساد".

http://ucipliban.org/arabic/index.php?option=com_content&task=view&id=28250&Itemid=221

لاتصالات في لبنان: خارج نطاق الخدمة

لو كنت في اي بلد في العالم وهاتفك الذكي لا يستجيب، والـ"مسنجر" يعمل حينا ويتعطل أحيانا، والانترنت يأخذ دقائق وليس بضع ثوان للتحميل، لكنت فقدت أعصابك... إلا إذا كنت في لبنان، فهو أمر عادي. رغم أن اللبناني مواكب لكل تطور، لكنه سلم بالامر الواقع: خدمة ضعيفة وكلفة مرتفعة.
احتل لبنان المرتبة الاخيرة عالميا بين 169 بلدا في سرعة تحميل الانترنت في آخر احصاء اصدرته Speedtest.net. أما بالنسبة الى خدمات الاتصالات، فحتى الهيئة المنظمة للاتصالات اقرت في تقريرها السنوي "ان دراسات المقارنة تظهر لبنان في المرتبة 18 بين 19 دولة عربية على مستوى المنافسة والخدمات المقدمة". كلفة المكالمات والرسائل النصية في لبنان اكثر من 5 اضعاف الاردن، و3 أضعاف اكثر من مصر. وحتى نهاية 2010، لم تكن بعد قد توافرت خدمات الجيل الثالث. السبب هو أن هيكلية عقدي الادارة مع الشركتين اللتين تديران الشبكات لا تحفزهما على تطوير خدماتهما. النتيجة: ضعف جودة الخدمة.
فتح قطاع الاتصالات للمنافسة عبر الخصخصة هو السبيل الوحيد لتحسين الخدمة وخفض الاسعار. هنا تدخل الصراعات السياسية، ولكن حتى بعيدا منها، ثمة من يعترض على خلفية أن قطاع الاتصالات بالصيغة الحالية يدر عائدات لخزينة الدولة هي في أمس الحاجة إليها. صحيح أن شركات الاتصالات وفرت 1.37 مليار دولار لخزينة الدولة في 2009، ولكن بعد تعديل الاسعار العام الماضي انخفضت هذه المساهمة الى النصف. في المقابل، تثبت الدراسات أن الخصخصة سترفع عائدات الدولة.
فبالاضافة إلى المبالغ الفورية التي تدرها عملية الخصخصة والتي يمكن استخدامها لإطفاء الدين العام، هي لا تعني بيعا كاملا للقطاع. تستطيع الدولة أن تبقي على ملكية قد تتخطى 50%، وتحصل تاليا على حصتها من ارباح المشغلين.
ومعروف عالميا أن كل زيادة بـ10% في نسبة الاختراق للنطاق العريض تؤدي إلى نمو الناتج المحلي الاجمالي بـ1%، وهذا حتما يرفع عائدات الدولة. والمنافسة تشجع الشركات على تحسين الخدمة مما سيرفع نسبة الاختراق التي تبلغ 68% حاليا في لبنان، وبعيدة بأشواط من الامارات على سبيل المثال حيث تصل إلى 232%، والسعودية عند 186%. ولا ننسى أن الخصخصة تمتد فقط لـ20 سنة وليس إلى ما لا نهاية. هذا كله يؤدي إلى تعظيم عائدات الدولة وليس لنقصانها.

نادين هاني annahar 21-5-2011

تقرير يستشرف مستقبل قطاع الإعلام


تطوّر تقني من شأنه أن يُحدث تغييراً شاملاً

Anahar 19-5-2011

أصدر المجلس الوطني للاعلام تقريراً عن ندوة عن "شبكات الاعلام المرئي والمسموع التقليدي وتحديات اجهزة التلفزة المتعددة الوسائط" عقدت في باريس بدعوة من المجلس الاعلى للاعلام المرئي والمسموع الفرنسي، وشارك فيها عدد من رؤساء المجالس الاعلامية، منهم رئيس المجلس عبد الهادي محفوظ.
وافاد التقرير "ان العالم يدخل مرحلة جديدة من التطور التقني في ميدان المرئي والمسموع من شأنه أن يحدث تغييرا شاملا، عميقا، في عادات الناس وميولهم وأطباعهم وحاجاتهم وأنماط استهلاكهم وخياراتهم. وهذه المرحلة الجديدة تتمثل في حلول أجهزة التلفزيون المتعددة الإختصاص مكان الأجهزة المعروفة والمتعارف عليها، بحيث تزول هذه تدريجاً من الأسواق، لأنه لن يعود هناك من مبرر للاستثمار في إنتاجها، ناهيك عن انهيار معظم شبكات التلفزة التقليدية، بما في ذلك تلك التي تتمتع اليوم بسلطة الاحتكار. بمعنى آخر أجهزة التلفزيون التقليدية ستنضم إلى التلكس والآلة الكاتبة القديمة الخ...".
واشار الى "ان الأجهزة الجديدة ستكون متعددة الإختصاص: تلفزيون وانترنت وهاتف، مع كل التطورات التي ستدخل على هذه الوسائط. ويواكب ذلك انتشار ثقافة الانترنت في أوساط الأجيال الجديدة، كانتشار النار في الهشيم. إنه العصر الجديد، عصر ما بعد حرب الصورة التقليدية التي لعبت الدور الأساسي في انهيار المعسكر الشرقي، اضافة إلى أدوار أخرى طبعا".
ورأى "ان هذا العصر يتقدمه قطبان: الولايات المتحدة الأميركية وآسيا (اليابان - كوريا الجنوبية - الصين)، بينما يحاول الأوروبيون دخول هذا العصر الجديد، ويبحثون في كيفية مواجهة هذا التحدي إقتصادياً وقيمياً، وبالتالي تشريعيا...".
وعرض "صورة الأزمة في قطاع المرئي والمسموع في فرنسا، كما في بقية دول الإتحاد الأوروبي"، فتوقع "ان تدخل الاسواق قوى جديدة مستثمرة في المرئي والمسموع وذات انتشار دولي احتكاري، مثل مجموعة غوغل التي ستتمركز في كل جهاز تلفزيوني حديث بصيغتين: الصيغة الحالية لـغوغل وصيغة الشبكة التلفزيونية. هذا على صعيد المثال وليس الحصر. وإلى جانب غوغل، تدخل مواقع الخدمات التلفزيونية التي تبث، من ضمن ما تبث، مواد التلفزيونات المحلية في الدول الأوروبية... ومع مواقع الخدمات التلفزيونية، تدخل على الخط مواقع عرض الأفلام الخ...".
ولفت الى "ان أولى نتائج ذلك هو تشتت المشاهدين وتفتت موارد الإعلانات، مما يطرح مشكلة حقيقية أمام سوق الإعلان في كل دولة أوروبية على حدة، وفي أوروبا الإتحادية عموما". واذ حذر من "ان الخطر القاتل يهدد قطاع الإنتاج التلفزيوني، والسينمائي ايضا"، اشار الى ان "انفلات الضوابط في عالم الانترنت يوفر للفعاليات التلفزيونية غير التقليدية، أي الآتية من الــ WEB، قدرة ساحقة على استقطاب المشاهدين والإعلان في مقابل تراجع حاد سيصيب الشبكات التقليدية، مما يترك اثرا بالغا على الثقافة وميول المشاهدين واقتناعاتهم وخياراتهم...".
ونبه الى "ان شبكات التلفزة التقليدية ستقف عاجزة بالكامل عن ضبط ما يمكن وصفه بالمواد المهربة، وبالتالي فإن الملكية التجارية والأدبية ستضرب في الصميم وقد يصبح من المستحيل إنقاذها". واعتبر "ان الشبكات التقليدية باتت في حالة من الخسارة المسبقة لهذه المنافسة المفروضة عليها والتي لا مفر من خوضها".
واذ شدد على "ان تنظيم الشبكة الجديدة، وبالتالي تنظيم المنافسة بين الشبكتين، يفترضان الإقدام على محاولة ما في هذا المجال"، قال ان "التطور التقني وحده كفيل برسم حدود للمنافسة"، متوقعا "ان يكون لجهاز الهاتف النقال الموصول بالشبكتين موقع مميز في المنافسة، بحيث يتحول شبكة ثالثة تزيد حدة المنافسة".
ومما توقعه ايضا، "زوال حتمي للمجموعات الصغيرة"، مشيرا الى "ان قادة المؤسسات التقليدية الكبرى ذات القوة الإحتكارية (لغاية الآن طبعا) خائفون جدا".
وتمنى المجلس الوطني على القطاع الاعلامي اللبناني "ان نضع أنفسنا في حال استنفار قصوى، وندرس معا سبل بقاء شبكتنا على قيد الحياة".

Les religions et le net

Le réseau est désormais un terrain de prêche crucial. Car il permet de pénétrer dans tous les foyers, directement. Après les sectes, qui ont depuis longtemps saisi cette opportunité, toutes les grandes religions se sont lancées à la conquête de ce ciel numérique. Jusqu'aux courants les plus rigoristes, comme les salafistes, ces musulmans qui entendent vivre comme à l'époque du prophète. D'un côté, ils rejettent la «modernité décadente» que déverse Internet avec ces milliers d'images et ces clichés pornographiques qui peuvent surgir d'un clic malencontreux. De l'autre, ils ont compris l'enjeu du «cyberprêche». Des sites puissants promeuvent les fatwas d'autorités religieuses saoudiennes et trouvent des fidèles de par le monde, qui suivent ces enseignements avec ferveur, derrière leurs ordinateurs.

  1. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/13/01016-20110513ARTFIG00646-comment-les-religions-investissent-le-net.php

  1. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/13/01016-20110513ARTFIG00634-le-boom-des-sites-de-rencontres-religieux.phpLien

« Saint-Père, sauvez le Liban ! », ou la petite histoire de l’engagement de Jean-Paul II en faveur de l’unité du pays du Cèdre (*)

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Par Fady NOUN | 30/04/2011

Le Liban est fait pour l’unité. Au palais de Baabda, le Saint-Père rencontre cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, cheikh Mohammad Rachid Kabbani et cheikh Mersel Nasr.
Le Liban est fait pour l’unité. Au palais de Baabda, le Saint-Père rencontre cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, cheikh Mohammad Rachid Kabbani et cheikh Mersel Nasr.
Béatification « La disparition du Liban serait sans aucun doute l'un des plus grands remords du monde. Sa sauvegarde est l'une des tâches les plus urgentes et les plus nobles que le monde d'aujourd'hui se doive d'assumer (...) L'Église désire manifester au monde que le Liban est plus qu'un pays, c'est un message de liberté et un exemple de pluralisme pour l'Orient comme pour l'Occident. »

La lettre adressée par Jean-Paul II, en octobre 1989, à tous les évêques de l'Église catholique contient la célèbre formule qui, réduite à sa plus simple expression, résumera aux yeux des Libanais ce qu'ils savent certes, mais obscurément : leur pays est « un message ». Il a son identité propre, sa vocation historique.
La formule a fait fortune. Il n'y a pas une semaine où elle n'est pas citée par l'un ou l'autre de nos leaders politiques ou religieux pour exprimer leur idéal de ce que devrait être notre pays, enfin débarrassé des allégeances politiques et idéologiques conflictuelles qui le déchirent.

C'est un fait : dès son élection en 1978, Jean-Paul II a été étroitement mêlé à l'histoire de la guerre du Liban. L'attention extraordinaire qu'il a manifestée à notre égard et qui l'a conduit à consacrer au Liban, en 1997, une assemblée spéciale du synode des évêques pour notre pays, a une explication. L'évocation de cette histoire nous permet de percevoir comment une trame providentielle se tisse dans l'épaisseur de nos actions quotidiennes, comme à notre insu.
Des historiens l'ont affirmé : le Liban, né en 1943 d'un pacte conclu entre chrétiens et musulmans, aurait pu se désintégrer sous l'action conjuguée des pressions externes et internes, notamment en raison du caractère hétérogène de sa société. Le fait que cet éclatement ne se soit pas produit est dû à un ensemble de causes. Le rôle préventif éminent joué sur ce plan par Jean-Paul II et la diplomatie vaticane mérite évidemment plus qu'un article. Il a été déterminant. Nous en évoquons ici les grands traits.

Une vocation
Nul n'a souligné plus fortement que le grand pape la vocation à l'unité des Libanais. Il l'a fait de façon répétée, insistante, adressant aux Libanais message après message, et faisant prier pour le Liban les évêques du monde entier, à l'encontre même des aspirations de certaines forces politiques chrétiennes au Liban, tentées par la partition.
À tous ceux qui s'interrogent sur ce qui a concrètement encouragé Jean-Paul II à se pencher avec tant de constance sur le dossier Liban, voici un récit surprenant. Il touche à ce qu'on appelle la « petite histoire », mais n'en est pas moins révélateur. On le doit à Gilberte Doummar, une mère de famille membre du mouvement des Focolari, qui a représenté le Liban de longues années durant au Conseil pontifical pour l'apostolat des laïcs. À ce titre, elle s'est souvent rendue au Vatican et a rencontré, à diverses reprises, le pape et ses proches collaborateurs.
Voici son témoignage : « C'était en 1984, pour la première assemblée du Conseil pontifical pour l'apostolat des laïcs, raconte-t-elle. Nous étions réunis dans la salle Clémentine. Le cardinal Pironio, alors président de ce Conseil, me présente au pape. Je le remercie pour tout ce qu'il fait pour le Liban, et il me dit : "Oui, le Liban est au centre de mes préoccupations, de mes prières". »
Le soir même, je rencontre un ami de longue date du pape, l'écrivain Stephane Vilkanovitch, auquel je dis : « Le Saint-Père a un amour spécial pour le Liban. Comment, d'où cela lui vient-il ? » Il me répond : « J'ai rendez-vous avec lui ce soir. Je lui poserai la question. »
Le lendemain, il me dit : « J'ai la réponse. La voici. Quand, en octobre 1978, après son élection, il est sorti saluer la foule sur la place Saint-Pierre - et bien sûr, à l'époque, les calicots et banderoles étaient défendus -, un calicot est apparu subitement, sur lequel était écrit : "Saint-Père, sauvez le Liban !" avant d'être prestement escamoté. Et, a dit le Saint-Père, cela lui est entré au cœur "comme un dard". À la fin des festivités, après avoir salué tout le monde, il est rentré s'agenouiller devant le Saint-Sacrement et a demandé à Jésus, présent dans l'Eucharistie, "assez de vie pour pouvoir sauver le Liban". »
Et voilà comment un simple geste peut imperceptiblement infléchir le cours de l'histoire ! Dès 1978, Jean-Paul II avait déjà fixé pour objectif à la diplomatie vaticane d'empêcher l'éclatement du Liban. Et Dieu a non seulement donné assez de vie à Jean-Paul II pour « sauver le Liban », il le lui a même sauvée, de son propre aveu, lors de l'attentat du 13 mai 1981, pour lui permettre d'achever la mission particulière qu'il s'était assignée et qui, naturellement, s'insère dans une trame globale aux dimensions du monde.
Jean-Paul II ne l'a jamais caché. Il croit fermement que le 13 mai, date anniversaire des apparitions de Fatima en 1917, il doit la vie sauve à une intervention miraculeuse de la Vierge. « Une main a tiré, une autre a détourné la balle », a-t-il confié à André Frossard.
« Ce qui importait surtout au pape, confie Gilberte Doummar, c'est son unité. Il voulait que les chrétiens œuvrent pour l'unité du Liban. En mars 1986, le Saint-Siège, sous son impulsion, avait lancé un plan de sortie de la guerre que le cardinal Achille Silvestrini, principal figure diplomatique du Vatican sous son pontificat, fut chargé de mettre en œuvre. Il tentera en particulier de réunir un sommet national islamo-chrétien. Mais le cardinal Silvestrini échouera à opérer une brèche dans le mur que la Syrie avait dressé entre les Libanais, comme l'affirme Antoine Saad dans l'ouvrage de souvenirs autobiographiques qu'il a consacré au patriarche Nasrallah Sfeir.
Auparavant, le Vatican s'était employé, en vain, à empêcher l'armement des milices chrétiennes, estimant que les voies de la paix étaient préférables à celles de la violence. Le Saint-Siège avait même reproché à certains responsables d'ordre monastique d'avoir « oublié leur vocation en fournissant des armes aux chrétiens ».

Faites prier pour le Liban
« En 1987, reprend Gilberte Doummar, après l'échec de la mission Silvestrini, très triste et avec un geste las de la main, il m'avait dit : "Priez, faites prier pour le Liban." Quand il a déclaré le "Liban pays message", il voyait d'un regard prophétique ce que pouvait donner le Liban, le rayonnement, la mission très grande qu'il pouvait avoir. Le Liban est fait pour l'unité. Le pape avait le don de voir ce que nous ne voyons pas. »
Le pape finira par atteindre, en partie, son objectif, du moins sur le plan spirituel. Il convoqua une assemblée spéciale du synode des évêques sur le Liban. Celle-ci se tint à Rome en 1995. Deux ans plus tard, Jean-Paul II se rendra au Liban (10-11 mai 1997) pour y remettre solennellement l'Exhortation apostolique postsynodale, « Une espérance pour le Liban », aux différents représentants des Églises catholiques et à la jeunesse de notre pays. Le document consacra, contre vents et marées, sa vision pour notre pays.
Beaucoup de chrétiens et de musulmans se sentirent interpellés par cette charte spirituelle, attirés à ce banquet de l'histoire. « Pour les chrétiens, estime le chercheur Fadi Daou, c'était passer d'une phase où ils s'étaient conduits comme si le Liban leur appartenait à une phase où le Liban, partie de leur identité, devenait un message à transmettre, un projet à faire advenir, un modèle à servir. »

(*) Cet article est extrait d'un ouvrage de Fady Noun, « Dévastation et rédemption, récits d'apparitions de la Vierge au Liban », à paraître dans une collection spéciale de la faculté des sciences religieuses de l'USJ.

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فيلم بشر والهة

 الاخبار في  5 -4 -2011
فيلم"الهة وبشر " يروي استشهاد رهبان فرنسيين في الجزائر يستحق المشاهدة في صالات بيروت

   
يستعيد كزافييه بوفوا المذبحة التي أودت بحياة رهبان فرنسيين خلال العشرية الدموية في الجزائر. لقي الفيلم حفاوة في الغرب، ومقاطعة في المقلب الآخر... فماذا عن الجمهور اللبناني؟
يزن الأشقر
في عام 1996، وفي عزّ العشرية الدموية التي شهدتها الجزائر، اختطفت جماعة إسلامية سبعة رهبان فرنسيين مقيمين في دير أطلس في قرية تيبحيرين جنوب الجزائر العاصمة، وعُثر عليهم لاحقاً جثثاً مقطوعة الرأس. الجماعة الإسلامية أعلنت في ذلك الوقت تبنيها للعملية التي سببت اضطراباً في العلاقات الجزائرية الفرنسية. لكن لاحقاً، تضاربت الروايات في القضية التي ما زالت تشغل المجتمع الفرنسي حتى الآن. وفي معلومات كشفت لاحقاً، تبين أنه قد يكون للجيش الجزائري دور في مقتل الرهبان.
من هذا الحدث، ينطلق فيلم المخرج الفرنسي كزافييه بوفوا «بشر وآلهة» (2010)، متتبعاً المرحلة الأخيرة من حياة الرهبان وسط تصاعد المعارك بين الجيش الجزائري والجماعات الإسلامية المسلحة، واقتراب التهديد من دير سيدة الأطلس في قرية تيبحيرين. الشريط الذي أسال الكثير من الحبر والجدل بسبب تلميحه إلى ضلوع الجيش الجزائري في مقتل الرهبان، حظي بحفاوة نقدية وجماهيرية في فرنسا، مقابل إدانة جزائرية، ومنع عرضه في الصالات المحلية. في البداية، نرى التعايش المشترك بين سكان القرية الفقراء ورهبان الدير الذين يقدمون المساعدة الطبية المجانية للسكان، ويحضرون الاحتفالات. لكن مع انتشار خبر مقتل بعض السياح الأوروبيين على أيدي الجماعة المسلحة، يدبّ الذعر في سكان القرية المستنكرين لتشدد الجماعة الغريب عنهم، وذعر بعض رهبان الدير خصوصاً عندما يرفض رئيس الدير الراهب كريستيان (لامبير ويلسون) عرض الجيش الجزائري بتوفير حماية عسكرية لهم. هذا الذعر الطارئ هو ما يشكل النواة الرئيسية التي يلعب عليها مخرج الفيلم ببراعة بإسقاطه بعض المفاهيم الدينية على الحبكة.
من هنا، تمثّل النظرة المقربة إلى الحياة اليومية المتواضعة التي يعيشها الرهبان، أساس الفيلم. بلقطات جميلة، نشاهد روتينهم اليومي من الصلوات والأعمال البسيطة التي يقومون بها مثل الزراعة أو الطهي. انتشار الذعر بين الرهبان يبدأ بعد اقتراب العنف، ما يعيد مشكلات دينية عدة إلى الواجهة. وسط خوف بعض الرهبان على حياتهم، يحاول بعضهم تقرير ما إذا كانوا يريدون مغادرة الدير أو البقاء، فيبدأ الشك يدب في قلب أحدهم.
النظرة المقربة التي يوفرها الفيلم في لونه الأزرق البارد، والوتيرة الهادئة التي يحافظ عليها، تفاصيل تجعله يأخذ أبعاداً أخرى غير البعد السياسي في قضيته الرئيسية. ما أبهر المخرج ودفعه إلى كتابة سيناريو الفيلم، هو إرادة الرهبان في عدم مغادرة الدير وتفسير ذلك القرار دينياً. من ناحية أخرى، يحاول الفيلم الابتعاد عن إمرار رسائل سياسية مباشرة قدر الإمكان، هذا مع عدم تبيان الأسباب التي تولّد التطرف والعنف. وعدا لقطتين، الأولى تتهم مسؤولاً حكومياً في الاستعمار الفرنسي بأنه السبب الرئيسي في بلاء الجزائر، ورفض الراهب كريستيان الحماية من حكومة فاسدة، تتخذ فكرة التسامح الديني الجزء الأكبر من تلك الرسائل.
وفي لقطات عدة من الشريط، يحاول المخرج إمرار رسائله عن فكرة التسامح عبر الرهبان، سواء من خلال سكان القرية وحياتهم المشتركة مع الرهبان، أو في موقفهم الواضح من الطارئ الغريب الذي جلبه تشدّد الجماعة الإسلامية، وفي مواقف أخرى مثل المواجهة التي حصلت بيد الراهب كريستيان وأحد أفراد الجماعة، وصولاً إلى المشاهد الأخيرة في الفيلم.
الوتيرة الهادئة التي يسير عليها شريط كزافييه بوفوا تمنحه طابعاً تأملياً يحمل ثقل الفيلم الفلسفي. ومنذ الدقائق الأولى التي يفتتح بها الفيلم في تتبعه الهادئ لروتين الرهبان اليومي، يستمر على هذا المنوال التأملي، وقد ساعد في ذلك عدم استخدام الموسيقى في معظم مشاهد الفيلم. هذا التأمل يوجد في ثنائيات الشك والإيمان، والموت والحياة، وتساؤلات القدر. لكن رغم ذلك التتبع الدقيق، يبقى هناك نوع من المسافة بين المشاهد وبين الرهبان ككل. ليست مسافة عاطفية، بل متوازنة، يستطيع المشاهد من خلالها التوجه إلى كل شخصية على حدة ومحاولة فهم طريقة تفكيرها في مواجهتها لهذا الموقف.
من هنا، جاء أحد أسباب نجاح الفيلم، إلى جانب براعة التصوير السينمائي التأملي الذي يبلغ ذروته في مشهد «العشاء الأخير» ولقطاته المقربة وموسيقى بحيرة البجع، وصولاً إلى مشاهد النهاية. الفيلم الذي نال أيضاً جائزة «سيزار» أفضل فيلم، وكاد يسبب أزمة بين الجزائر وفرنسا، هو بالتأكيد أحد أهم إنتاجات السينما الأوروبية في الفترة الأخيرة.
«بشر وآلهة»: «صوفيل» (01/204080 )، سينما سيتي (01/899993)، أمبير دون (01/792123)، إسباس (09/212516)


«وصيّة تيبحيرين»
لم يكن شريط «بشر وآلهة» أوّل عمل في السينما الفرنسيّة، يتناول قضيّة مقتل رهبان تيبحيرين... فقد استلهم كزافييه بوفوا فيلمه الروائي الطويل من وثائقي «وصيّة تيبحيرين»، للفرنسي إيمانويل أودرين. عرض العمل للمرة الأولى على قناة «فرانس 3» في نيسان (أبريل) 2006، وأُطلق في مناسبة مرور عقد كامل على المجزرة التي طالت الرهبان الفرنسيين السبعة. بدأ أودرين العمل على مشروعه بعد سنتين على المجرزة؛ إذ هزّته قراءة وصية تركها أحد الرهبان. لم يبحث العمل في أسباب المجزرة، بل راح يستطلع محيط دير سيدة الأطلس. أراد أن يعرف الأسباب التي جعلت الرهبان يلتزمون الدير، رغم الحرب الأهلية الدائرة حولهم. هكذا، ركز على العلاقة بين سكان الدير، وتفاعلهم مع أهالي القرى المحيطة. استند في ذلك إلى الوصية، وإلى دفتر يوميات تركه أحد الرهبان. استلهم بوفوا الكثير من تفاصيل «وصيّة تيبحيرين»، وخصوصاً لناحية الإضاءة على يوميات الرهبان، وعلاقتهم بمحيطهم الإسلامي