دكتوراه بدرجة مشرف جدا لبيار جدعون من جامعة باريس

دكتوراه بدرجة مشرف جدا لبيار جدعون من جامعة باريس
دكتوراه بدرجة مشرف جدا لبيار جدعون من جامعة باريس

نال مدير العلاقات الدولية في جامعة سيدة اللويزة الدكتور بيار جدعون، شهادة الدكتوراه بدرجة مشرف جدا مع التنويه وتهاني أعضاء اللجنة الفاحصة من جامعة باريس الثامنة، وذلك نظرا للجهود والنتائج القيمة التي تضمنتها الأطروحة، ونظرا لأهمية الموضوع الذي يتمحور حول الأهمية الإستراتيجية لتطور الجامعات الإلكترونية والمفتوحة والإفتراضية من أجل رسم سياسات التعليم العالي بين 2015 و2035.
وناقش الدكتور بيار جدعون الدكتوراه الجديدة في جامعة باريس 8 وحملت عنوان "الجامعة الرقمية وتطور استخدام تكنولوجيا المعلومات والإتصال في عمليتي التعلم والتعليم في مؤسسات التعليم العالي العربية".
تألفت اللجنة الفاحصة في باريس من المدير العام للتعليم العالي اللبناني البروفسور أحمد الجمال، البروفسور جيرار ميشال كوشار من جامعة أميان الفرنسية (Gérard-MichelCochard, Université de Picardie Jules Verne)، البروفسور جيل برنار من جامعة باريس 8 (Gilles Bernard, Université de Paris 8)، البروفسور عماد صالح من جامعة باريس 8 (Imad Saleh, Université de Paris8)، المؤهل لإدارة الأبحاث الدكتور ميشال لابور من جامعة فالنسيين في شمال فرنسا (Michel Labour, Université de Valenciennes)، والمؤهل لإدارة الأبحاث الدكتور جان ماكس نويه من جامعة نيس صوفيا أنتيبوليس في جنوب فرنسا (Jean-Max Noyer, Universitéde Nice Sophia Antipolis).
وبعد ثلاث ساعات من الأسئلة والمناقشة حول الأطروحة والنموذج التربوي الذي إقترحه الدكتور جدعون حول ادخال تكنولوجيا المعلومات والإتصال في عمليات التعلم والتعليم في شكل ممنهج بين 2015 و2035، وحول مشروع تنظيم التعلم والتعليم بإستخدام التكنولوجيا الحديثة وشبكات التواصل الإجتماعي والــ MOOC والخلوي والنظارات الذكية والأجهزة الحديثة الذكية كافة، أعلن رئيس اللجنة الفاحصة نجاح الدكتور جدعون بدرجة مشرف جدا مع التنويه وتهاني أعضاء اللجنة كافة للجهود والنتائج القيمة الموجودة في الأطروحة.
بنى الدكتور جدعون نموذجه على واقع الدول العربية وحاجاتها المستقبلية وانطلق من الكفايات والجودة والإندماج الإجتماعي وأهدى أطروحته إلى زوجته وأولاده الذين حضروا المناقشة ومن خلالهم إلى الشباب العربي الذي يبحث عن حياة أفضل. كما أهدى أطروحته إلى عائلته وجامعته ومن خلالهم إلى كل متعلم مدى الحياة.
أعقب المناقشة نخب الفرحة وعشاء قدمه أولاد الدكتور جدعون إلى أعضاء اللجنة والأصدقاء الحاضرين على شرف والدهم.
الجدير ذكره أن هذه الدكتوراه هي الثانية لا سيما وان جدعون حائز على دكتوراه في هندسة الكمبيوتر من فرنسا.
 



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France : un site pour les catholiques francophones à l'étranger


France : un site pour les catholiques francophones à l'étranger
Un lien fraternel entre l'Église en France et les Églises du monde

Rédaction

ROME, 30 décembre 2014 (Zenit.org) - Le site Internet « Amitiés Francophones dans le monde », au service des communautés et paroisses catholiques francophones à l'étranger, a été lancé le 18 décembre 2014.

Ce site renouvelle le site précédent lancé en 2007, précise un communiqué de la Conférence des évêques de France : il a pour but « d'offrir à tous les francophones des cinq continents un lien fraternel entre l'Église catholique en France et les Églises du monde ».

Grâce à une carte qui recense l'ensemble des paroisses et lieux de culte francophones, avec leurs coordonnées, il facilite la mise en relation et accompagne les Francophones dans leurs démarches vers les sacrements.

Le site transmet aussi la vie des communautés catholiques francophones à l'étranger : des articles présentent les différentes communautés et signalent leurs événements majeurs.

L'interface est animée par l'Aumônerie générale des Français à l'étranger (AGFE), pôle du Service national de la mission universelle de l'Église (SNMUE) de la Conférence des évêques de France (CEF). 

Le cadeau de Noël du gouvernement aux internautes : la surveillance - Le Point

Le cadeau de Noël du gouvernement aux internautes : la surveillance - Le Point

Le cadeau de Noël du gouvernement aux internautes : la surveillance

Manuel Valls, Premier ministre.

C'est un cadeau de Noël dont les internautes et les opérateurs français se seraient bien passés. Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre, à la faveur des fêtes de Noël, le décret d'application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l'État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux.

La mesure de surveillance, pudiquement nommée "accès administratif aux données de connexion", avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par notre excellent confrère Next INpact, qui évoque "un décret qui sent le sapin", ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.

Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d'information de plus en plus performants afin de surveiller la population.

Qui chapeaute le système ?

Le décret du 24 décembre présente "le groupement interministériel de contrôle [...], un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l'accès administratif aux données de connexion". Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible.

En effet, si les services de l'État doivent justifier leurs requêtes auprès du Premier ministre (qui nomme une "personnalité qualifiée"), il est hors de question de transmettre ces explications aux opérateurs. Les fournisseurs d'accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.

Quelles données sont concernées ?

Sans surprise, le décret se réfère à l'article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser. Peuvent donc être interceptés les "informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu'aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications".

On notera l'utilisation de la formule "y compris", qui n'est aucunement exhaustive : difficile de faire plus vaste.

Un contrôle démocratique insignifiant

Face aux critiques sur l'intrusion dans la vie privée, le gouvernement invoque la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), un organe très joli sur le papier mais qui n'a jusqu'à présent pas été doté d'un réel pouvoir. Cette commission "dispose d'un accès permanent aux traitements automatisés", et "l'autorité ayant approuvé une demande de recueil d'informations ou de documents fournit à la commission tous les éclaircissements que celle-ci sollicite", promet le décret, plein de bons sentiments.

Néanmoins, la CNCIS n'a toujours pas le pouvoir de sanction et ne peut même pas alerter la justice en cas de manquement sur un dossier couvert par le secret de la défense nationale. Habile...

Par ailleurs, le gouvernement se protège en supprimant ses archives en un temps record. Si l'on peut saluer la suppression des informations et des fichiers recueillis au bout de trois ans, on ne peut être que surpris par le fait que les registres mentionnant qui a autorisé telle ou telle surveillance soient eux aussi "automatiquement effacés" après trois ans. Le seul contrôle démocratique possible lorsqu'on jongle avec le secret défense, celui qui s'effectue a posteriori, est donc rendu impossible, pour la CNCIS comme pour la justice.

À quel prix ?

"Les coûts supportés par les opérateurs pour la transmission des informations ou des documents font l'objet d'un remboursement par l'État", précise le décret. Pas un mot sur la grille tarifaire qui sera appliquée, car ils seront définis par les ministères concernés.

Qui peut demander les informations ?

Trois ministères sont habilités à émettre des demandes. Le décret détaille le nombre impressionnant de services pour lesquels les vannes du Web français sont ouvertes :

- Au ministère de l'Intérieur : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la police nationale (unité de coordination de la lutte antiterroriste, Direction centrale de la police judiciaire, Direction centrale de la sécurité publique, Direction centrale de la police aux frontières), la Direction générale de la gendarmerie nationale (sous-direction de la police judiciaire ; sous-direction de l'anticipation opérationnelle ; service technique de recherches judiciaires et de documentation ; sections de recherches), la préfecture de police (Direction du renseignement ; direction régionale de la police judiciaire ; service transversal d'agglomération des événements ; cellule de suivi du plan de lutte contre les bandes ; sûreté régionale des transports ; sûretés territoriales).

- Au ministère de la Défense : la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction de la protection et de la sécurité de la défense, la Direction du renseignement militaire.

- Au ministère des Finances et des Comptes publics : la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, le service de traitement du renseignement et d'action contre les circuits financiers clandestins.

Dans tous ces services, seuls les agents et officiers "dûment habilités" par leur directeur pourront réclamer des informations, assure le décret.

Des perspectives inquiétantes

La loi de programmation militaire a mis en place un outil de surveillance de la population française qui aurait fait pâlir d'envie les pires dictateurs de l'histoire. Si nous sommes très loin d'un régime totalitaire en France, il n'est pas exclu que des leaders extrémistes disent demain merci au gouvernement Valls pour leur avoir fourni un tel outil clé en main.



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Le pape aux médias : "parlez avec franchise et liberté, sans désinformation"



Le pape aux médias : "parlez avec franchise et liberté, sans désinformation"
Les membres de TV 2000 au Vatican

Anne Kurian

ROME, 15 décembre 2014 (Zenit.org) - Le pape fustige les trois péchés des médias - « désinformation,calomnie et diffamation » -, invitant à « préserver la communication de tout ce qui la déforme ». La vocation d'une bonne communication est de rendre compte de « la complexité de la vie réelle » et de « parler à la personne toute entière : à l'esprit et au cœur », le tout avec « franchise et liberté ».

Le pape François a reçu les dirigeants, les employés et les professionnels la chaîne de télévision de la Conférence des évêques italiens TV 2000, ce lundi matin, 15 décembre 2014, au Vatican.

« Vous travaillez pour la Télévision de l'Église italienne et pour cette raison vous êtes appelés à vivre votre service avec une plus grande responsabilité », leur a-t-il déclaré en leur offrant une petite leçon en trois temps sur la communication.

Le premier devoir du communicateur, a-t-il expliqué, est de « réveiller les paroles », c'est-à-dire avoir « le courage de parler avec franchise et liberté » en préservant la communication « de tout ce qui la déforme à d'autres fins » comme « la propagande, les idéologies, la politique ou le contrôle de l'économie et de la technique ».

Il s'agit d'être « vraiment convaincus de ce qu'il faut dire », et non « préoccupés par des aspects tactiques », sous peine que le langage ne devienne « affecté, peu communicatif, insipide, un langage de laboratoire » qui « ne communique rien ».

Le pape a donc invité à « se libérer des modes, des lieux communs, des formules préconçues, qui au final annulent la capacité de communiquer » et à « réveiller la parole » qui a « en elle-même une étincelle de feu, de vie ».

Le deuxième devoir de la communication est « d'éviter de se "remplir" comme de se "fermer" » : « elle se "remplit" quand elle tend à saturer la perception [du public] par un excès de slogans qui au lieu de mettre la pensée en mouvement, l'anéantissent », a expliqué le pape.

Et « elle se "ferme" quand au lieu de parcourir la longue voie de la compréhension, elle préfère la voie brève » qui consiste à « se précipiter sur la solution sans prendre la peine de représenter la complexité de la vie réelle » : « une erreur fréquente dans une communication toujours plus rapide et peu réfléchie », a critiqué le pape.

Ainsi il ne suffit pas de présenter des personnes « comme si elles étaient en mesure de résoudre tous les problèmes, ou au contraire comme des boucs émissaires, sur lesquels décharger toute responsabilité ».

Enfin, le troisième devoir est de « parler à la personne toute entière : à l'esprit et au cœur », pour « qu'elle voie au-delà de l'immédiateté, du présent ».

Pour cela, le pape a mis en garde contre « les péchés des médias : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Le plus « insidieux », la désinformation, « conduit à l'erreur, à croire seulement une partie de la vérité » : elle « pousse à dire les choses à moitié ».

Une communication authentique n'a pas pour but de "frapper" et elle doit éviter l'écueil du « catastrophisme », a conclu le pape en confiant les participants « à la protection de la Vierge et de saint Gabriel Archange, le grand communicateur, le plus important » qui « a communiqué"

Media et morale


Media et morale

Cité du Vatican, 15 décembre 2014 (VIS). Le Pape a reçu le personnel de TV 2000, la télévision de l'épiscopat italien, avec qui il a tenu à partager trois pensées qui lui sont chères: "Les media catholiques ont une grande responsabilité dans la communication sociale, qu'ils doivent protéger de tout ce qui la déforme ou la plie à d'autres fins... Ils doivent maintenir le lien social et le préserver des déformations. La communication est souvent conditionnée par la propagande et les idéologies, par des intérêts économiques ou politiques. Or ce qui la valorise est d'abord le courage de parler avec franchise et liberté. Face à la mode, aux lieux communs et aux formules toutes faites, la liberté risque d'annuler la capacité même de communiquer. La communication doit donc éviter autant le remplissage que la clôture. Elle se remplit lorsqu'elle laisse notre perception jouer avec des slogans. Au lieu d'animer la pensée, elle l'éteint, et elle se ferme lorsqu'elle propose des profils personnels comme en mesure de résoudre chaque problème ou comme bouc émissaire sur qui décharger toute responsabilité". Le communicateur doit au contraire s'ouvrir, et "il sera d'autant plus fécond qu'il se laissera guider par l'action de l'Esprit, seul en mesure de bâtir l'unité et l'harmonie. Il doit parler à la personne entière, au coeur et à l'esprit...et ne doit pas se soucier de frapper les esprits... Cela nécessite d'être prêts à donner mais aussi à recevoir de l'autre". Mais s'il faut s'abstenir des péchés de désinformation, de calomnie et de diffamation...la culture de la rencontre est de plus en plus nécessaire dans un contexte de plus en plus pluriel. L'affrontement ne porte à rien. Créer la culture de la rencontre est votre voie".

Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présentéRadio Vatican

Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présentéRadio Vatican
Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présenté

Le siège de Radio Vatican

(RV) - Une section entière dédiée au Pape François, la mise en évidence des principaux rendez-vous du Pape grâce à la publication de son agenda, les tweets en direct : ce sont les principales nouveautés qu'offre le site internet rénové de Radio Vatican et qui ont été présentées par le père Federico Lombardi lors d'une conférence de presse ce vendredi. Le directeur général de la radio a également présenté à la presse l'application pour téléphone mobile Android, I-Phone, et Windows permettant de lire les informations et d'écouter tous les programmes en 37 langues et 11 alphabets et les directs vidéo grâce à la collaboration avec le CTV.

Cet instrument unique permet ainsi de connaître et de suivre de près les activités du Pape et les événements se déroulant au Vatican et dans le monde.

« Radio Vatican continue de s'engager dans l'environnement de la communication numérique au service de l'Evangile et de l'Eglise » a déclaré le père Lombardi, ajoutant que « les modifications apportées au site internet ne concernent pas seulement l'architecture et l'aspect graphique, mais aussi l'organisation des contenus qui ont, oui, une approche plus sociale et moderne mais qui ne perdent pas de vue la mission évangélique propre de notre radio ».

Sur la page d'accueil linguistique, les internautes peuvent également cliquer sur les icônes Facebook, Twitter, Google +, QQ et Weibo pour partager des contenus, ou cliquer sur les icônes de Youtube et Youku où Radio Vatican possède un profil.

Outre ces nouveautés graphiques et de contenus, le père Lombardi a rappelé que le service RSS et les lettres d'information sont disponibles ou sont envoyées tous les jours en plusieurs langues, et que les programmes diffusés par Radio Vatican sont retransmis par un millier de radios locales ou régionales en FM dans tous les pays du monde. 



Envoyé de mon Ipad 

Je ne suis plus une victime, mais un témoin, par Laetitia Chanut



Envoyé de mon Ipad 

Je ne suis plus une victime, mais un témoin, par Laetitia Chanut
Prévenir le cauchemar du harcèlement sur les réseaux sociaux

Anita Bourdin

ROME, 9 décembre 2014 (Zenit.org) - Aujourd'hui elle travaille dans un "cinq étoiles" mais surtout, elle "n'est plus victime", comme elle le déclare elle-même devant la presse rassemblée au Vatican, elle est un "témoin".

A 21 ans, avec la maturité, la force et la douceur que l'on a lorsque l'on a tout jeune vaincu une lourde épreuve, Laetitia Chanut est en effet aujourd'hui un "témoin" et la marraine de la campagne du BICE « Stop au harcèlement sur Internet ». Le Bureau international catholique de l'enfance (BICE) vient en effet de recueillir plus de dix mille signatures contre le cyber-harcèlement sur Internet et les réseaux sociaux. 

Le président du BICE, Olivier Duval, a remis cette pétition et les signatures au président du Conseil pontifical Justice et Paix, le cardinal ghanéen Peter K. A. Turkson, en la salle de presse du Saint-Siège ce mardi 9 décembre, en présence du vice-directeur, le P. Ciro Benedettini, de Mme Flaminia Giovanelli, "numéro trois" - sous-secrétaire - de Justice et Paix et cheville ouvrière de cette rencontre, et du P. Fortunato Di Noto, président fondateur de l'association italienne METER (http://www.associazionemeter.org/) pour la lutte contre la pédo-pornographie et les abus commis contre les mineurs, qui s'engage dans ce domaine avec une opération "Au pas sur Internet" ("In riga su Internet").

Pour Don Di Noto en effet, les enfants, devant Internet, se retrouvent seuls comme des "orphelins", alors que leurs parents sont "en vie": ils sont laissés à eux-mêmes et aux pièges du net. 

Laetitia Chanut raconte sa longue descente en enfer, l'absence de réaction des forces de l'ordre lors de sa première plaintes, sa découverte de l'identité de celui qui le harcelait, sans qu'il soit pour autant convoqué ni auditionné. Elle évoque, la gorge encore nouée, le soir de sa tentative d'en finir avec la vie pour en finir avec le harcèlement, jour et nuit, les chantages, les compte à rebours, les mensonges. Tout avait commencé l'année de son bac, par le clonage de son compte facebook. Et cela a continué pendant des mois, en dépit de plusieurs changements de numéro de téléphone et d'un changement de lycée… 

La solitude s'est faite alors plus grande, justement au moment où elle est devenue majeure. Mais quand elle a enfin avoué sa tentative de suicide à ses parents, et que les gendarmes ont été mis au courant, la justice a bougé. Le harceleur démasqué, dans son ancien lycée, mais qu'elle ne connaissait pas, a été condamné à 8 mois avec sursis, 5 000 euro de dommages et intérêts, avec l'obligation de suivre une thérapie, mais il a fait appel.

Cependant Laetitia Chanut témoigne courageusement que se voir reconnue par la justice comme "victime" lui a permis justement de sortir de sa peau de victime: enfin, on reconnaissait que ce n'était pas de simples soucis d'adolescente qui finiraient avec l'adolescence. Mais une violence inouïe subie au quotidien pendant des mois. 

Désormais, ses comptes facebook ou twitter sont strictement professionnel. Pour ses proches, elle a créé une autre page facebook réservée. Tout ce qui est mis sur facebook appartenant à facebook, c'est très dififcile de s'en libérer, de disparaître: le "droit à l'oubli" n'est pas encore automatique.

Voici le témoignage que Laetitia Chanut a donné ce matin au Vatican. Pour les jeunes: ils peuvent s'en sortir. Mais c'est mieux de prévenir. Et pour les parents: le dialogue avec les enfants ne doit pas s'interrompre, même si la planète Internet leur est inconnue. Il faut que les enfants ne soient pas laissés seuls sur cette planète merveilleuse autant que pleine de dangers. Et pour les éducateurs. 

A.B.

Témoignage de Laetitia Chanut

Bonjour à toutes et à tous,

Je m'appelle Laetitia et je me réjouis de l'occasion que m'offre le Conseil Pontifical « Justice et Paix » pour partager avec vous mon histoire, mon vécu en tant que victime du cyber-harcèlement.

En 2011, j'étais au lycée, j'avais 17 ans, je préparais mon diplôme du Baccalauréat cette année-là. J'habitais Albi, à85 km de Toulouse. Comme beaucoup de jeunes de ma génération, j'étais hyper connectée, j'envoyais des sms tout au long de la journée et je me connectais sur Facebook plus d'une dizaine de fois par jour. Toute ma vie tournait autour du lycée et de mon environnement « web ». J'étais plutôt « populaire » à l'époque. J'avais plus de 400 amis sur Facebook et je pensais que c'était une preuve qu'on « m'aimait ». J'ai toujours été une adolescente très positive et sociable ; je parlais à beaucoup de monde, je profitais de la vie comme n'importe quel adolescent de mon âge.

Un jour mon meilleur ami m'a envoyé un sms pour me demander pourquoi j'envoyais des messages aussi bizarres. C'est alors que je me suis rendu compte que quelqu'un avait créé une dizaine de comptes facebook qui étaient des copies conformes du mien : même photo, même nom, même présentation. Il a écrit à l'ensemble de mes amis : «  Salut, t'aurai pas retrouvé ma vidéo porno ? », vidéo qui n'existe bien évidemment pas !

C'est là que tout a commencé, nous étions alors en mars/avril 2011 :

- Le chantage : tu me donnes ta vidéo et j'arrête, fais des photos ou je ruine ta réputation...

- Des comptes à rebours : dans quelques jours tu auras une surprise, J-5… H-3 H-2... Et à la fin du compte à rebours, je recevais des liens vers un blog où il mettait des photos de moi, mon numéro...

- Mais aussi le harcèlement téléphonique qui venait perturber mes journées et mes nuits : au lycée je recevais des appels ou sms tous les jours, il me disait qu'il me voyait, que j'étais habillée de telle ou telle autre manière ; qu'il me voyait aller à tel ou tel autre endroit, qu'il me suivait partout...

- Où encore, mon harceleur me parlait à travers 5 ou 6 comptes Facebook différents, à un moment il était mon ami, puis il m'insultait... 

J'ai rapidement décidé d'en parler à mes parents avec qui nous avons décidé de porter plainte.

Quand nous sommes allés à la gendarmerie pour la première fois, le gendarme qui nous areçu a ri et m'a expliqué que je n'avais qu'à supprimer mon compte Facebook et que la gendarmerie n'avait pas d'argent à dépenser pour ça si je n'étais pas capable de savoir qui me harcelait.

Le harcèlement a continué. J'ai alors décidé de n'en parler à personne. J'avais trop honte, je me sentais coupable.

Le peu de personnes à qui j'osais en parler me sermonnaient et me disaient que peut être je le méritais un petit peu et que si je n'étais pas aussi populaire tout cela ne serait jamais arrivé.

Je faisais alors semblant tous les jours en allant au lycée, je souriais, je faisais comme si de rien n'était mais lorsque je rentrais chez moi, je ne souriais plus, je ne parlais plus, je ne mangeais plus, je pleurais tous les soirs.

Je me sentais tellement seule et en même temps mon harceleur était partout, toujours avec moi. Je ne me sentais en sécurité nulle part. Même être seule dans ma chambre me faisait peur. Chaque notification Facebook me terrorisait, à chaque appel masqué ou numéro inconnu j'avais les larmes aux yeux. J'avais peur de tout, de tout le monde.

Un jour j'ai reçu un sms de sa part : « Je sors du bureau du responsable de la vie collective au lycée, ça s'est mal passé donc je te le dis, ce soir, c'est ta fête, j'ai besoin de me défouler ! » 

Je suis alors sortie immédiatement du cours et j'ai été voir le responsable. Je lui ai expliqué toute la situation. Il m'a expliqué qu'il venait de convoquer un à un les élèves d'une classe dont il m'a montré le trombinoscope. Je ne connaissais qu'une seule personne dans cette classe, un garçon. Je suis alors allée le voir et je lui ai expliqué mon problème. Je lui ai donné le numéro de téléphone de mon harceleur et il a accepté de l'appeler en plein cours pour tenter de le démasquer. Mon harceleur a répondu à l'appel, je savais enfin qui il était.

Je l'ai attendu à la sortie des cours, je lui ai demandé de me donner son portable mais il a refusé. Je l'ai alors appelé directement et son téléphone a sonné. Il s'est mis à trembler, à bafouiller en disant que ce n'était pas lui...

Le soir, je suis donc retournée à la gendarmerie pour porter enfin plainte avec son identité, nous étions au mois de mai. J'ai alors ressenti que le gendarme n'y attachait aucune importance.

En rentrant, j'ai prévenu mon harceleur que j'avais porté plainte contre lui. Il m'a répondu que je n'aurai pas dû faire cela et que ce serait encore pire. Son harcèlement continu encore jusqu'à la fin du mois de juin.

La plainte n'a absolument rien changé, elle n'a eu aucun effet car la gendarmerie n'a mené aucune investigation.

Mon harceleur m'a ensuite dit qu'il me laissait tranquille pour l'été mais qu'il reviendrait et qu'il ne m'oubliait pas.

J'ai appelé sans cesse la gendarmerie au cours de cet été. A chaque fois, ils me donnaient des excuses, ils n'étaient pas disponibles. De tout l'été, ils n'ont ni convoqué ni interrogé mon harceleur.

Puis, arrive le 6 Septembre. Je viens tout juste de déménager à Castres, à 45 km d'Albi mon ancienne ville avec ma meilleure amie. J'allais avoir 18 ans dans deux jours, j'avais un nouvel appartement et je commençais enfin à revivre.

Ce soir-là, dans la nuit, je reçois des dizaines d'appels d'inconnus qui m'insultent en me disant des obscénités.

Je finis par parler avec un homme qui m'explique qu'il a eu mon numéro sur un site internet disant que j'étais ouverte à toutes propositions érotiques voire sexuelles et que j'attendais avec impatience les appels.

Mon harceleur était donc revenu... J'ai alors pleuré toute la nuit. Le cauchemar avait recommencé, il me suivait, même à Castres.

J'ai changé de numéro de téléphone le lendemain et par conséquent je n'ai reçu aucun message pour mon anniversaire. Je passe mes 18 ans seule, déprimée, apeurée et atterrée chez moi.

Je suis ensuite tombée peu à peu en dépression ; j'ai commencé à ne plus aller en cours ; je passais mes journées enfermée chez moi, je regardais des films, je m'occupais l'esprit, je pleurais. Je me suis éloignée petit à petit de tout le monde, de ma famille, de mes amis...

Puis, j'ai commencé à penser au suicide... ça m'obsédait tout le temps, tous les jours dès que j'étais seule je me disais « ça serait tellement plus simple si je mourais. » J'y pensais mais je n'avais pas le courage de passer à l'acte.

Les gendarmes n'avaient toujours pas réussi à l'auditionner mais il avait arrêté de me harceler depuis mon changement de numéro.

Le 10 Décembre 2011, j'étais censée sortir avec mes amis mais la soirée a été annulée au dernier moment. Seule à l'appartement, je décide alors de regarder un film.

Durant la soirée, je reçois un sms d'un numéro inconnu : « Hey, devines qui est de retour ? »

Je me suis alors mise à paniquer, à pleurer, je n'en pouvais plus, il était de retour. Je me disais que tout allait redémarrer et que la plainte n'avait servi à rien.

Je me sentais seule, abandonnée, j'étais fatiguée d'être aussi mal.

J'ai commencé à boire les boissons que j'avais achetées pour la soirée annulée ; je pleurais et sous l'effet de l'alcool, mes idées noires étaient revenues.

Alors que jusque-là je ne buvais pas d'alcool, j'ai pris un verre, puis un autre, puis toute une bouteille, et ensuite une autre. J'ai soudain décidé de prendre tous les médicaments qui se trouvaient chez moi je me suis sentie mal, j'ai pris peur et j'ai appelé les pompiers.

Je me suis ensuite réveillée à l'hôpital ; j'avais les mains attachées, deux personnes me tenaient les jambes. On m'enfonçait un tuyau dans la gorge… Comment ai-je pu en arriver là ?

J'ai passé 3 jours seule dans ma chambre sans visite, télévision ou magazine. On devait m'aider à faire ma toilette, mes besoins… Je me sentais rabaissée et inhumaine.

J'ai caché ma tentative de suicide à mes parents pendant quelques mois.

Aujourd'hui, tout va mieux. Ma famille a été d'un grand soutien. Je vois la vie d'une manière positive mais je reste marquée par cette histoire. C'est pourquoi j'ai choisi de m'engager pour lutter contre le cyber-harcèlement en témoignant et en acceptant d'être la marraine de la campagne du Bureau International Catholique de l'Enfance (BICE), campagne intitulée « Stop au harcèlement sur Internet ». Cette campagne a récolté 10.0000 signatures.

Je ne veux pas faire l'amalgame entre les réseaux sociaux, internet et ce qui m'est arrivé. Le problème c'est l'utilisation de tout cela. Le problème c'est ce sentiment d'insécurité permanent permis par internet et la solitude qui en découle.

Tout va tellement plus vite sur internet. En l'espace de quelques secondes des milliers de personnes peuvent partager ou voir quelque chose de compromettant. On se retrouve prisonnier face à une masse de personnes, pour la plupart des inconnus.

Il n'y a plus de différence entre la vie privée et la vie publique. Le harcèlement est présent n' importe où, avec n'importe qui, n'importe quand.

La différence avec la réalité c'est que personne ne voit la souffrance, les agresseurs se sentent plus fort derrière un écran, ils ne voient pas la souffrance de l'autre.

Malheureusement je ne peux pas encore tourner la page car la procédure judiciaire n'est pas terminée. En effet, entre ma plainte et le début de la procédure judiciaire, plus d'une année s'est écoulée. Puis le premier jugement est intervenu près de deux ans et demi après ce dépôt de plainte, en novembre 2013. Mon harceleur a été condamné à 8 mois de prison avec sursis avec deux ans de mise à l'épreuve, une obligation de soins et 5 000 euros de dommages et intérêts. Suite à ce jugement mon harceleur a décidé de faire appel, je suis depuis dans l'attente de la fin de ce cauchemar.

Aujourd'hui, moi je suis engagée, mais que font les adultes, quels garde-fous mettent-ils en place pour faciliter, sécuriser et protéger l'accès à internet et aux réseaux sociaux pour les enfants ? Avec le développement du cyber-harcèlement et les drames qui s'en suivent quelles actions concrètes les adultes entendent entreprendre pour empêcher de futures tragédies touchant les enfants ?

Présentation de la campagne: "Stop au harcèlement sur internet!

Cité du Vatican, 9 décembre 2014 (VIS). Ce matin en Salle de Presse, le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustia et Pax, a présenté la campagne internationale de mobilisation "Stop au harcèlement sur internet!" dans le contexte du XXV anniversaire de la Convention sur les droits de l'enfant. Ont aussi participé à la conférence: L'Abbé Fortunato Di Noto, président de l'association Meter, Olivier Duval, président du BICE (Bureau international catholique de l'enfance), Lætitia Chanut, victime de cyberharcèlement et témoin de la campagne, et Flaminia Giovanelli, Sous-secrétaire du Conseil pontifical. Cette présentation a souligné que le harcèlement sur internet est une nouvelle forme de violence qui doit être prise en compte et s'est posée la question du temps passé sur internet au détriment des relations familiales. Il faut se demander si la connexion continue dans laquelle vivent les adolescents et les jeunes, dont tout le monde se plaint, n'a pas justement pour origine de ne pas avoir perdu et de ne pas perdre de temps avec eux c'est-à-dire de ne pas avoir pris et de ne pas prendre le temps de les écouter. De nombreuses études sociologiques portent sur les risques que comporte le développement galopant des technologies de l'information et demandent à ce que les parents se fassent médiateurs à l'égard de l'expérience technologique des enfants. D'autres enquêtes révèlent comment les réseaux sociaux peuvent être des lieux de rencontre entre les parents et leurs enfants. On constate ainsi, par exemple, que là où les relations familiales sont positives, les réseaux sociaux permettent plus facilement une cohésion inter et intra-générationnelle, et là où les relations familiales sont rares ou conflictuelles, les réseaux sociaux favorisent plutôt des parcours individualistes mais aussi remplacent les vraies relations. De plus, dans le monde globalisé dans lequel nous vivons, on trouve de plus en plus souvent des familles dont les membres sont éloignés, et on s'aperçoit que les réseaux sociaux deviennent un véhicule important d'information et de maintien des relations familiales. Mais il faut que cette connexion soit accompagnée d'une vraie rencontre. Nous ne pouvons pas vivre seuls, fermés sur nous-mêmes. Face à ces situations, l'Eglise a un rôle à jouer et doit profiter des possibilités qu'offre internet pour évangéliser et apporter une aide spirituelle, et doit s'engager au niveau pastoral dans la formation des familles. Ainsi, le Cardinal Turkson a souligné que le Saint-Siège, par la ratification des traités sur les droits des enfants, exprime sa préoccupation constante pour le bien-être des enfants et des familles, espérant que ces accords puissent garantir la protection des droits et des intérêts des enfants, que Jean-Paul II définissaient comme un trésor précieux donné à chaque génération comme un défi à sa sagesse et son humanité".

سناء الخوري: الصحافة بين المطبوع والرقميّ: الدمج المستحيل؟ :: صوت وصورة | جريدة السفير

سناء الخوري: الصحافة بين المطبوع والرقميّ: الدمج المستحيل؟ :: صوت وصورة | جريدة السفير
سناء الخوري: الصحافة بين المطبوع والرقميّ: الدمج المستحيل؟ :: صوت وصورة | جريدة السفير

إعادة اختراع المهنة، بما يتناسب مع الإمكانيات المتاحة بفضل الويب، تحدٍّ لم يعد بإمكان الصحافة التهرّب منه. تحطيم أسس المهنة بحجّة مواكبة التكنولوجيا، خطر حاضرٌ بقوّة أيضاً، ويهدّد ما بقي من حرفة تراكمت أصولها عبر عشرات السنين. وبين هذا وذاك، يبدو أنّ المرحلة الانتقاليّة من الصحافة كما نعرفها، إلى نمط عمل آخر لم يرتسم بوضوح بعد، ستكون صعبة. وبدأت تلك المعضلة تتخذ شكلاً أكثر إلحاحاً، بفعل بعض سياسات الدمج الفاشلة، بين المطبوع والالكتروني.
قبل أيّام، استقال رئيس تحرير «شبيغل» الألمانيّة ولفغانغ بوشنر، بعد 15 شهراً فقط من تولّيه مهمّة الدمج بين غرفتي تحرير الورقي والالكتروني، وتبعه أوفي ساف، رئيس المؤسسة الإعلاميّة العريقة الذي دعم بشكل قوي مشروع الدمج، بحسب صحيفة «ليبراسيون» الفرنسيّة. على الجانب الآخر من الأطلسي، ينشغل الوسط الإعلامي في واشنطن منذ يومين، بالاستقالة الجماعيّة لعدد كبير من محرّري وكتاب مجلّة «ذا نيو ريبابليك» العريقة، بسبب مخطّطات مالكها كريس هيوز (31 عاماً)، لتحويلها إلى «شركة إعلام رقمية مندمجة عمودياً». ما الذي يعنيه ذلك؟ سؤال طرحه صحافيون كثر في مقالات نشرت بين «نيويورك تايمز»، و»فايننشل تايمز»، و»فوكس نيوز»، من دون إيجاد إجابة واضحة حول ماهيّة تلك «الشركة الرقميّة المندمجة عمودياً»... الأكيد أنّ الفكرة لم تعجب فريق التحرير، فاستقال معظم أفراده خلال فترة لم تتجاوز 24 ساعة، بدءاً من رئيس التحرير فرانكلين فووير، والناقد الأدبي ليون وايزلتييه، ما أدّى إلى إعلان المجلّة تأجيل صدورها إلى شباط/ فبراير القادم.

متعجرفو«سيليكون فالي»
حظيت قضيّة الاستقالة الجماعيّة من المجلّة الأميركيّة بنصيب واسع من السجال الإعلامي، لرمزيّة الصدام بين عقليّتين مختلفتين في مقاربة مستقبل الصحافة. صدامٌ وصفته بعض الصحف «بالدمج الصعب/المستحيل بين سيليكون فالي والإعلام». فكريس هيوز هو أحد الشركاء في تأسيس «فايسبوك»، وكان شريك مارك زوكربرغ في سكن جامعة هارفارد، كما قاد الحملة الانتخابيّة لباراك أوباما على مواقع التواصل في العام 2008. وكغيره من المستثمرين (بيار أوميديار، جف بيزوس)، يبدو أنّ هيوز يعاني من «فيتيش» تثوير الصحافة. وحين اشترى «ذا نيو ريبابليك» في العام 2012، تمّ التعاطي معه كمنقذ للمجلّة الشهريّة التي تحتفل هذا العام بمرور قرن على إصدارها. لكنّ «شهر العسل لم يدم طويلاً»، كما يقال، وبدأت خطط هيوز تزعج المحرّرين، خصوصاً بعدما عيّن الإداري السابق في «ياهو» غي فيدرا، مديراً تنفيذياً للمؤسسة، ثمّ استقدم الصحافي في «بلومبرغ» غبريال سنادير لقيادة خطّة الدمج القائمة أولاً على خفض الأعداد السنويّة إلى عشرة، ونقل المكاتب من واشنطن إلى نيويورك.
ونقلت مواقع عدة عن صفحة «فايسبوك» الشخصيّة لمديرة تحرير المجلّة المستقيلة جوليا ايوف قولها إنّ «من يديرون المجلّة الآن، سيجعلون الأمر يبدو وكأنّ المستقيلين ديناصورات تخاف من الانترنت، وتظنّ «بازفيد» إهانة». وذلك ما شدّد عليه بيان صادر عن 19 صحافياً من المستقيلين جاء فيه: «ذا نيو ريبابليك» «لا يمكن أن تكون مجرّد علامة تجاريّة»، وهي لم تكن ولا يمكنها أن تكون «شركة إعلاميّة» تسوّق لـ»مضمون». مقالاتها النقديّة وتحقيقاتها والقصائد المنشورة فيها ليست «منتجاً» (...) وخلال قرن من الزمن، اجتازت بنجاح تحوّلات عدة طرأت على «المشهد الإعلامي»، استثمرتها لجعل عملها أكثر قيمة، وليس عملاً عفا عليه الزمن».
من جهته، نشر هيوز مقالاً في «ذا واشنطن بوست»، عبّر فيه عن أسفه لما آلت إليه الأمور، وكتب: «جئت إلى المجلّة لكي أحمي مستقبلها من خلال خلق «بزنس» مستدام». وأضاف: «التقنيات الجديدة والناشئة تثيرني، لكنّي مقتنع بأنّها لا تجعل حياتنا ومؤسساتنا أفضل بالضرورة».
انقسم صانعو المهنة بين طرفي الأزمة. موقع «ذا دايلي بيست» خصّص مقالاً للسخرية من عجرفة هيوز وقلّة خبرته. وشبّهه كاتب المقال بالأمير جوفري بطل مسلسل «لعبة العروش»، متهماً شركاءه الجدد بالجهل بأبسط قواعد المهنة، وحتى طريقة لفظ أسماء الصحافيين المستقيلين. كما اتهمه «بتدمير» مجلّة عمرها 100 عام، كان لها أثر كبير في صناعة الثقافة السياسيّة والفنيّة لجيل كامل من القراء في العاصمة الأميركيّة.
في المقابل، كتب عزرا كلاين مؤسس موقع «فوكس نيوز» أنّ ما تمثّله المجلّة، وغيرها من المطبوعات المماثلة، مات منذ زمن، قبل شراء هيوز لها. وكتب مدوّنون أنّ محاولة إنقاذ المؤسسة عبر البحث عن نموذج اقتصادي ناجح، ليس أمراً مسيئاً لإرثها بالضرورة.


أزمة عالميّة
تذكّر الاستقالة الجماعيّة من «ذا نيو ريبابليك»، بأزمة صحيفة «ليبراسيون» الفرنسيّة في شباط/ فبراير الماضي، حين أعلن فريق التحرير الإضراب العام، احتجاجاً على سياسة المالكين لاستثمار «ماركة» الجريدة، في مساحات خارج الصحافة، قيل يومها إنّها قد تشمل مطعماً وفضاءً ثقافياً وشبكة تواصل اجتماعي. على أثر تلك الأزمة، استقال مدير تحرير الجريدة فابريس روسولو، من دون أن تُحلّ الأزمة الناتجة من خطط الدمج بين الويب والورقي، وما خلّفته من خلل في دورة العمل. وفي أيّار/ مايو 2014، استقالت أوّل امرأة تتولّى إدارة صحيفة «لو موند» الفرنسيّة، ناتالي نوغايريد، بعد رفض فريق التحرير خطّتها للدمج.
ذلك في المطبوع، أمّا في الرقمي، فالأمر مبهم أيضاً، إذ استقال الصحافي مات تايبي من مؤسسة «فيرست لوك ميديا» قبل إطلاق المجلّة التي كان يسعى لإرساء فريقها، بسبب خلافات في إدارة العمل، بينه وبين فريق مالك المؤسسة بيار أوميديار.
في المقابل، تعبر مؤسسات إعلاميّة عريقة بكلّ سلاسة مرحلة الدمج تلك، وفي مقدّمها صحيفة «ذا واشنطن بوست» الأميركيّة التي استحوذ عليها رجل الأعمال جف بيزوس العام الماضي. إذ إنّ عمل الصحيفة لا يزال متواصلاً بشكل طبيعي، على المنصّات كافة، من دون خضّات تستدعي الجدل. من الأمثلة الناجحة أيضاً، «ذا غارديان» البريطانيّة التي يعدّ موقعها بين أوّل خمسة مواقع إخباريّة تصفحاً في العالم، إلى جانب نجاحها بتحقيق المزيد من الأرباح بفضل المنصات الرقميّة، من دون أن تقدّم تنازلات على صعيد الأخلاق المهنيّة، أو رصانة المضمون الصحافي. إلى جانب ذلك، يقدّم موقع «فوكس نيوز» الإخباري الناشئ، نموذجاً عن الصحافة الرقميّة الناجحة، إذ قدّرت قيمته مؤخراً بنحو 380 مليون دولار، وهو مبلغ أكبر من الـ250 مليون دولار التي أعلن أوميديار نيّته استثمارها في «فيرست لوك»، والتي دفعها بيزوس لشراء «ذا واشنطن بوست» العريقة...
بالرغم من انّنا أمام ظاهرة عالميّة بدأت إرهاصاتها تصل إلى العالم العربي، إلا أنّ استنتاج الخلاصات العامّة منها سيكون أمراً متهوّراً. الأكيد أنّنا أمام أفول عصر وولادة عصر آخر، ولكلّ منهما لغته ومنطقه ومفاهيمه. فمن جهة، لا يمكن لكلّ الصحف تبنّي نموذج «بازفيد»، «غول النقرات»، وما يتبع ذلك من إطاحة خبرات وممارسات مهنيّة تراكمت على مرّ سنوات. كما أنّ مواكبة «التطوّر»، لا تعني بالضرورة خسارة المصداقيّة والدقّة، عبر اللجوء إلى الاستسهال والابتذال في اختيار العناوين، أو تحويل الجرائد إلى آلة لنشر الشائعات. في المقابل، يرى منظّرون وأكاديميون أنّ الانترنت قادر على منح حياة أخرى لمهنة الصحافة، عوضاً عن تدميرها، وذلك لناحية استثمار المساحة المتاحة على المواقع في نشر خرائط، وقواعد بيانات، وأشرطة فيديو وصور، تجعل المادّة المكتوبة أكثر إمتاعاً وجدارة بالقراءة. المفتاح لكلّ ذلك فرق صحافيّة قادرة على تقديم مضمون مهنيّ يليق بعقول القراء، مهما كانت المنصّة.



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Musulmans et Chrétiens appellent à combattre l'islamisme par l'éducation | i24news - Voir plus loin

Musulmans et Chrétiens appellent à combattre l'islamisme par l'éducation | i24news - Voir plus loin
Saint Pierre de Rome au Vatican le 27 juillet 2014 ( afp )

Le prince Hassan de Jordanie a demandé le respect du "principe de la non-coercition en matière religieuse"

Quatre hauts responsables catholique, anglican, chiite et sunnite ont appelé jeudi à combattre l'islamisme et le fondamentalisme par l'éducation et une coopération entre ONG chrétiennes et musulmanes sur les terrains de crise.

Ils ont signé à Rome "un appel à l'action", à l'issue d'un "sommet chrétiens-musulmans" organisé par le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux. Les trois autres signataires étaient le prince de Jordanie Hassan Ben Talal, promoteur du dialogue entre l'islam et le christianisme, Sayyed Mostafa Mohaghegh Damad, ayatollah de l'université Behashti de Téhéran, et John Bryson Chane, révérend épiscopalien.

Ils avaient été reçus mercredi par le pape François qui a lancé dimanche un appel à "tous les dirigeants musulmans du monde, politiques, religieux, universitaires" à "se prononcer clairement" contre la violence des djihadistes. "Le devoir fondamental des responsables religieux est de faire disparaître ces visages hideux" donnés aux religions par des organisations comme l'Etat islamique (EI), Al-Qaïda et d'autres groupes similaires, a dit l'ayatollah Damad.

Le prince Hassan a demandé le respect du "principe de la non-coercition en matière religieuse" et a suggéré de créer "une structure" commune permettant "l'expression de désaccords civilisés".

L'éducation inter-religieuse des jeunes, les visites conjointes de haut niveau dans les zones de conflit, la construction d'un réseau de coopération institutionnelle entre ONG chrétiennes et musulmanes sont les trois domaines que les responsables religieux ont déclaré vouloir développer face à la violence fondamentaliste.
Deux autres sommets de la même configuration se sont déjà tenus à Washington et Beyrouth, et un quatrième est prévu à Téhéran en 2015 ou 2016.

Interrogé par l'AFP, Mgr Tauran s'est félicité de la "mobilisation" croissante des musulmans "contre ce qui n'est pas seulement du fanatisme mais de la barbarie". "Nous avons fait tout ce qu'il fallait pour les sensibiliser", a-t-il observé. "Nous devons être tous croyants et citoyens, et non pas croyants ou citoyens".

Mardi, le cheikh Ahmed al-Tayeb, de la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, avait condamné le "faux islam" de l'EI. Pointant la responsabilité de l'Occident dans la déstabilisation du Moyen-Orient, il avait reconnu la "propre responsabilité" des musulmans "dans l'apparition de l'extrémisme".

(AFP)





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À Al Azhar, les musulmans affichent leur unité contre l’extrémisme | La-Croix.com

À Al Azhar, les musulmans affichent leur unité contre l'extrémisme | La-Croix.com
À Al Azhar, les musulmans affichent leur unité contre l'extrémisme

La plus prestigieuse institution du monde sunnite a réuni, jusqu'au mercredi 3 décembre musulmans – sunnites et chiites – et chrétiens pour dénoncer « l'extrémisme et le terrorisme ».

Malgré la difficulté de certains musulmans à établir un lien entre leur religion et les exactions commises par l'État islamique, plusieurs participants ont vu là un premier pas.

Maisons brûlées, familles chassées de chez elle « avec une cruauté inédite »… Depuis les violences commises cet été en Irak par Daech (acronyme arabe pour L'État islamique) notamment contre les yézidis, les chrétiens ou les kakaïs, Ahmed al Tayeb, le grand imam d'Al Azhar, principale institution de l'islam sunnite, ne cesse de s'interroger : « Pourquoi cette fitna (division) aveugle, qui a l'odeur du sang, de l'explosion ? » 

« Des crimes qui n'ont rien à voir avec notre religion »

Devant des dizaines de savants musulmans du monde entier, de responsables chrétiens du Proche-Orient, et devant surtout les centaines de prédicateurs « azharistes » (formés à Al Azhar), reconnaissables à leurs tarbouches rouges cerclés de blanc, conviés eux aussi à cette « Conférence contre l'extrémisme et le terrorisme », la plus haute autorité du monde sunnite n'a pas hésité à qualifier de « crimes barbares » les exactions de Daech.

Comme plusieurs des intervenants qui lui ont succédé à la tribune, hier et avant-hier, Ahmed al Tayeb l'assure : ces crimes « n'ont rien à voir avec notre religion ». Cette « image sanglante et fausse, injuste, de notre religion » est « importée depuis l'extérieur »… assure-t-il.

Mais après la traditionnelle dénonciation du « complot des puissances occidentales » dans la région, suit une invite au ton bien différent : le grand imam appelle ses coreligionnaires à « ne pas négliger (leur) responsabilité dans ce terrorisme ». « Certains ont poussé nos jeunes à adopter une pensée de subversion et de blasphème. Les djihadistes, et d'autres, les poussent à quitter leur patrie » pour gagner la Syrie où « ils tuent comme ils veulent ».

Difficulté à analyser le phénomène du djihadisme

Trois jours à peine après l'appel du pape François, lancé depuis la Turquie aux responsables musulmans à « se prononcer clairement et à condamner cette violence qui nuit à l'islam », plusieurs dizaines d'entre eux venus de 120 pays – du Maroc à l'Indonésie, en passant par le Nigeria, le Liban, le Koweït ou l'Inde – ont planché, à l'invitation d'Al Azhar, sur « l'extrémisme », « la citoyenneté » et « le vivre-ensemble ». 

La présence, à la tribune, de savants chiites venus du Liban et même d'Iran, mais aussi de représentants des diverses Églises chrétiennes orientales était, en soi, inédite. « Nous voulions mettre sur la table trois problèmes : le terrorisme et le fondamentalisme, les mauvaises relations avec les chrétiens, et le conflit entre sunnites et chiites », explique Ridwan al-Sayyid, professeur de sciences islamiques à l'université libanaise, qui a participé à l'organisation. « En tant que musulmans et responsables d'institutions religieuses, que pouvons-nous faire pour contrer cette hérésie au sein de notre religion : voilà la question. » Dans un monde musulman particulièrement éclaté au plan religieux comme géopolitique, les interventions ont montré la difficulté qu'ont encore nombre de ses membres à analyser ce phénomène du « djihadisme » : certains en rejettent la responsabilité sur « le despotisme, l'absence de justice sociale », d'autres sur « l'Occident » accusé de financer ces groupes…

Profondes divisions entre chiites et sunnites

 « Il n'y a pas de terrorisme dans l'islam, il n'y a qu'une mauvaise interprétation des textes », assure Abdallah El Najjar, professeur de charia et de droit à Al Azhar. D'autres prises de parole – comme celle du mufti (sunnite) d'Irak – ont également rappelé la profondeur des divisions entre sunnites et chiites : si terrorisme il y a, explique-t-il en substance, c'est celui « de ces 32 milices (chiites) malhonnêtes qui brûlent mosquées et habitations » quand les sunnites, eux, « n'agressent personne »

Habitués à ces éclats, les responsables chrétiens ont assisté plus que réellement participé aux débats, rappelant leur bonne volonté pour – selon la formule de Mgr Paul Matar, archevêque maronite de Beyrouth – « faire parvenir le message » d'Al Azhar « partout dans le monde ». Les critiques les plus vives sont finalement venues d'un ouléma du Kurdistan, Abdulla Waise, qui s'est insurgé contre le « silence » de nombreuses « institutions religieuses » musulmanes « après les massacres commis par l'État islamique et l'afflux de 2 millions de réfugiés au Kurdistan ». « Pourquoi ne disent-elles rien ? » 

 « Chasser les chrétiens de leurs demeures est un crime«  

Préparée par l'entourage du grand imam Al Tayeb, la déclaration finale a eu le mérite de la clarté : « Les attaques contre les personnes, les lieux saints sont condamnées par l'islam ; la division des patries, l'effondrement des pays aboutissent à une vision déformée de l'islam, à des crimes contraires à la religion », rappelle-t-elle en préambule. La déclaration poursuit par un appel en direction des chrétiens. « Chasser les chrétiens de leurs demeures est un crime. Nous les appelons à rester dans leur patrie pour chasser ensemble cet extrémisme. Nous rejetons la solution de l'immigration qui réalise finalement les objectifs des agresseurs et déchire nos sociétés civiles ». 

 « Je considère cette réunion comme une première initiative très positive », a précisé le patriarche copte catholique Ibrahim Sidrak. Pour les acteurs de terrain, le plus urgent est désormais de bâtir un plan d'actions concret dans les domaines de « la culture », des « médias » et surtout de « l'éducation ».

Un prochain texte devrait suivre, préparé au sein de la Maison de la famille égyptienne, sur « le dialogue islamo-chrétien », le conflit entre sunnites et chiites et le moyen de prévenir l'extrémisme.



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Le chef de l’université Al-Azhar condamne la « barbarie » de l’État islamique | La-Croix.com

Le chef de l'université Al-Azhar condamne la « barbarie » de l'État islamique | La-Croix.com


Le cheikh Ahmed al-Tayeb de l'université Al-Azhar, au Caire (Egypte) (à droite, aux côtés du patriarche copte orthodoxe Tawadros), a condamné mercredi 3 décembre les « crimes barbares » commis par l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

Le cheikh d'Al-Azhar au Caire, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, a condamné mercredi 3 décembre les « crimes barbares » commis par l'État islamique (EI) en Irak et en Syrie, lors d'une conférence internationale.

Les groupes armés commettent « des crimes barbares en revêtant les habits de cette religion sacrée et se sont donnés pour nom "État islamique" dans une tentative d'exporter leur faux islam », a déclaré cheikh Ahmed al-Tayeb, à l'ouverture d'une conférence rassemblant des dignitaires religieux d'une vingtaine de pays, dont l'Arabie saoudite, l'Iran et le Maroc. « Je me demande (…) jour et nuit les raisons de cette sédition aveugle et de ce malheur arabe, entaché par le sang », a-t-il martelé.

Il a fait porter à l'Occident une part de responsabilité, citant en exemple l'Irak qui « onze ans après son invasion (par les États-Unis) est livré à des milices rivales, ce qui a conduit à des bains de sang », ajoutant que la situation était similaire en Syrie.

« Combattre les pays qui soutiennent le terrorisme financièrement et militairement »

Il a également appelé la coalition antidjihadiste conduite par les États-Unis à « combattre aussi les pays qui soutiennent le terrorisme financièrement et militairement ». Le cheikh a cependant reconnu qu'il ne fallait pas ignorer « notre propre responsabilité dans l'apparition de l'extrémisme qui a donné naissance à des organisations comme Al-Qaïda et à d'autres groupes armés ».

Dimanche 30 novembre, le pape François avait lancé un appel à tous les dirigeants musulmans de clairement condamner le terrorisme islamiste, après avoir pris en Turquie une défense vigoureuse des chrétiens d'Orient, menacés par les djihadistes en Irak et en Syrie.

L'« Etat islamique », aussi connu sous son acronyme arabe Daech, s'est emparé de pans entiers de l'Irak à la faveur d'une offensive fulgurante lancée début juin, après avoir pris le contrôle de vastes territoires en Syrie.



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