http://www.lepoint.fr/societe/apologie-du-terrorisme-un-enfant-de-8-ans-entendu-par-la-police-28-01-2015-1900504_23.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20150129
Apologie du terrorisme : un enfant de 8 ans entendu par la police
Pendant 30 minutes, un écolier de 8 ans a été entendu dans un commissariat de Nice, ce mercredi. La raison ? Il aurait proféré des propos radicaux de solidarité envers les terroristes, dans l'enceinte de son école primaire, a-t-on appris de source policière. L'enfant a refusé d'observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. Selon son instituteur, il a aussi tenu des propos de "solidarité" avec les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo. Le père de l'enfant est venu à plusieurs reprises à l'école.
ÉCOUTEZ le compte-rendu de Fabienne Lewandowski, directrice adjointe de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, au micro de BFMTV :
"Dans le contexte actuel, le directeur de l'école a décidé de signaler ce qui s'est passé à la police", précise le commissaire Authier, en notant qu'il ne s'agit aucunement d'une plainte. "On a convoqué l'enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux", explique M. Authier. L'enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l'audition de son père, civilement responsable.
Le père et le fils sont choqués
"Visiblement, l'enfant ne comprend pas ce qu'il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos", selon le directeur départemental de la sécurité publique. L'avocat de l'enfant, Me Sefen Guez Guez, qui n'était pas joignable mercredi soir, a tweeté sous le pseudonyme "S. Ibn Salah" deux séries de questions-réponses entendues durant l'audition. L'enfant dit notamment ne pas connaître la signification du mot terrorisme.
ÉCOUTEZ Me Sefen Guez Guez, l'avocat de l'enfant, au micro de BFMTV :
"Le père et son fils sont profondément choqués d'un tel traitement qui illustre l'hystérie collective dans laquelle la France est plongée depuis début janvier", a estimé dans un communiqué le Collectif contre l'islamophobie en France.
Envoyé de mon Ipad
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